Patrimoine RH

View Original

Pourquoi travailler, alors que l'on pourrait être heureux ?

Aimer son travail est-il nécessaire pour y être heureux? Pas toujours. Voici quelques astuces pour trouver le bonheur au travail.

J’aime mon travail, alors j’y suis heureux. Pas un matin, je ne me lève en pensant que mon "boulot" est abrutissant ou ennuyant.  Toutefois, il paraîtrait qu’aimer son travail ne dépend pas que de son travail. D’autres insistent sur le fait qu’il faut aimer son travail pour arriver à être globalement heureux. Je pense plutôt que c’est un joyeux mélange des deux. Être positif et fondamentalement joyeux et enclin à savourer les petits bonheurs de la vie nous aident assurément à aimer son Job. On peut aimer certains aspects de notre travail, nos collègues, notre horaire, notre salaire, les défis proposés, etc. Mais quand on parle «boulot» souvent, on entend davantage les gens autour de nous ronchonner sur ce qui va mal plutôt que de les entendre citer tout ce qui va bien. Socialement, on dirait même que plus on chiale, mieux c’est! (à ce propos, lisez le livre Volontairement bon qui montre comment cette tendance est forte)   Pourtant, il n’est pas mal vu d’aimer son job. C’est même l’aspiration de beaucoup d’entre nous. Reste que lorsqu’on dit qu’on se plait et s’épanouit au travail, on se fait vite étiqueter deworkolic.  Bizarre!

83 jours entiers par année au boulot

Aimer son travail devrait être normal. Oh bien sûr! Il y aura toujours des pépins, des aspects qui nous font grimacer, des collègues ennuyeux voir "emmerdants", etc.  On va passer une bonne partie de notre vie au travail, souvent autour de 2000 heures par année (soit l’équivalent de 83 jours!). Il me semble primordial de ne pas négliger notre bonheur au boulot. Il est clair qu’il influence tout le reste de notre vie. Parfois, pour y arriver, on a besoin de simples entourloupettes de l’esprit, une vision nouvelle, un nouveau but à atteindre, une augmentation de salaire, etc. On est toujours à deux pas du vrai bonheur. Et puis, si notre travail ne nous convient plus, on a toujours la possibilité de changer. Et puis, il y a des gestes simples que l’on peut faire pour améliorer notre taux de bonheur au travail.

  • Trouver un but à atteindre. Votre motivation peut être travailler sur un dossier vraiment important, trouver un nouveau client, demander une promotion, etc.

  • Prendre des pauses. On profite de nos pauses pour décompresser vraiment. On s’étire, on sort prendre l’air, on découvre le quartier autour du bureau, on discute avec une collègue, etc.

  • Décorer son bureau. On personnalise notre espace de travail. On ajoute de la couleur, des fleurs, des photos, etc. Souvent ces touches personnelles nous aident à nous sentir bien!

  • Diminuer nos attentes. On voudrait que tout le monde – et surtout notre patron – nous remarque et souligne notre bon travail? Bien sûr! Mais parfois il faut apprendre à s’auto-féliciter tout simplement. On peut noter nos bons coups et ce dont on est fier. Ça compensera un peu!

  • Noter les raisons de notre choix. Pourquoi avons-nous choisi ce travail? On dresse une liste de tout ce qui fait en sorte qu’on a choisi (et qu’on aime, souvent!) ce travail. Les jours pénibles, ça nous aidera à tenir le coup.

  • Se questionner. Quand on sent qu’on est dans une phase négative et que notre travail nous semble trop lourd, on se fixe un rendez-vous avec soi-même pour réévaluer notre choix et se questionner pour savoir si notre travail nous convient toujours. Cette simple réflexion nous aide ensuite à avancer…

  • Laisser le travail… au travail. On essaie de délimiter nos heures de travail. Certains optent pour en rapporter le moins possible à la maison, d’autres s’accordent des plages horaires fixes et… les respectent!

  • Augmenter les défis. Il arrive qu’on s’ennuie dans son emploi et que la routine nous rattrape. Peut-être qu’il serait temps de se trouver un autre défi? On rencontre notre patron et on lui parle de nos aspirations. Si on ne dit rien, il est clair qu’il ne se passera rien.

  • Se perfectionner. On saute sur toutes les occasions pour «apprendre» davantage. On suit de nouvelles formations, des cours de perfectionnement, des ateliers, etc. Qui sait si de nouveaux défis en découleront au travail ensuite.

  • S’amuser.  Avoir du plaisir, c’est souvent fait de minuscules gestes. Des sourires échangés dans l’ascenseur, des discussions avec nos collègues avec qui on tisse des liens, une sortie durant le lunch, de la musique entraînante sur les oreilles en faisant nos tâches, etc.

Nous allons vous faire Aimer votre "Job" (Patrimoine RH).

Article :Par Sympatico Actualités le 14 août, 2014