La série de onze articles « Faut qu’ça cesse! » vous surprendra sûrement par son contenu et son style d’écriture, mais elle vous permettra surtout d’avoir du recul sur nos pratiques de gestion RH un peu « vieillottes » et parfois risibles, mais malheureusement tirées de faits bien réels. Serions-nous devenus fous?
Cette série commence logiquement par le début, soit le recrutement ou l’attraction des meilleurs talents ou presque…
Saviez-vous qu’après des années à rabâcher à nos jeunes qu’ils doivent faire des études pour être « sûrs » d’avoir un bon métier, ils l’ont fait? En effet, jamais les jeunes n’ont été aussi bien formés et diplômés, félicitations!
Pour les remercier de leurs efforts, nous leur disons « Désolés, vous êtes trop qualifié pour le poste, nous ne pouvons retenir votre candidature ». Non, non, ce n’est pas une blague, même si certains humoristes pourraient en faire un spectacle. Malheureusement, c’est la triste vérité au point que de plus en plus de personnes à la recherche d’un nouveau défi ne mentionnent plus toutes leurs études ou diplômes pour enfin avoir un emploi. Incroyable!
Mais où est passé notre sens de la logique?
Posez cette question à un enfant de huit ans : « Pour le même montant, souhaites-tu obtenir cette petite voiture ou l’autre, plus belle et plus grande? » Je vous laisse imaginer la suite, il n’y réfléchit même pas, c’est normal, il suit la logique!
Un dicton québécois dit « trop fort ne casse pas », pourrait-il s'appliquer aux RH?
Et les personnes autodidactes, qu’en faisons-nous ?
Alors la prochaine fois que nous serons recrutés, devrions-nous penser « Je ne devrais pas être le candidat le plus diplômé, car eux ne sont pas retenus »?
Cela mérite réflexion.
Et vous, cher lecteur devant votre ordinateur, tablette ou téléphone intelligent, qu’en pensez-vous?
Au plaisir de lire vos commentaires.
Les prochains articles porteront sur l’intégration, l’engagement, l’égalité, l’autonomie, la confiance, l’évaluation, la promotion, le changement (le vrai), les références professionnelles et la séparation professionnelle.
Philippe Zinser
Agitateur d'idées