Bonheur au travail - Clé n°7

Clé 7: Quelles sont vos valeurs ?

Connaître le bonheur au travail passe nécessairement par la définition de ce qui fait votre bonheur. C’est vrai pour le travail, c’est vrai aussi pour votre vie personnelle. Quelles sont les valeurs qui vous définissent en tant qu'individu? Quelles sont les valeurs pour lesquelles vous êtes prêts à vous engager dans une entreprise? Est-ce que vos valeurs personnelles sont en accord avec celles de votre entreprise?

Trouver sa mission de vie, donner un sens à sa vie, tout cela passe nécessairement par la définition de ses valeurs. Nos valeurs, ce sont les principes qui guident nos actions, qui sont nos moteurs de motivation, qui nous permettent d’être alignés avec nous-même. Si vous travaillez dans vos valeurs, vous serez nécessairement épanouis et le bonheur au travail sera votre réalité

Une valeur nous donne des ailes car elle représente un idéal, une qualité morale, importante pour nous et que nous aimerions retrouver chez l’autre. Définir ses valeurs est primordial pour donner du sens, mais peut aussi nous aider à repérer ce qui est à l’origine d’une insatisfaction, d’un irritant, d’une colère, mais aussi d’une joie, d’un plaisir, d’une satisfaction personnelle,… Dans notre vie nous cherchons à nous entourer de gens qui partagent nos valeurs parce-qu'on se comprend, parce-qu'on se rejoint, parce-que tout est plus facile dans la relation à l'autre. C'est aussi ce qui fait que des projets naissent d’une vision portée par des valeurs communes. Cela est vrai dans la vie personnelle et professionnelle.

Si nous ne sommes pas alignés à nos valeurs, nos actions et notre motivation s'en ressentiront. Mais encore faut-il les connaître et en avoir conscience. Nos valeurs, ce sont des verbes d’action qui orientent notre comportement. À une valeur peuvent correspondre une multitude d’actions. 

En observant votre vie quotidienne, repérez ce qui vous anime, ce qui vous fait passer à l’action dans votre travail, au sport, avec votre conjoint/e, vos enfants, vos amis. Cette réflexion vous amène à devenir responsable et acteur de votre vie : vous n’attendez plus des autres qu’ils nourrissent vos valeurs, car vous les cultivez pour les faire grandir. Cela s'appuie aussi sur le fait que nous avons tous des valeurs différentes et qu'en le conscientisant, cela nous rend plus indulgent vis-à vis de l’autre, et facilite grandement la communication. En agissant dans le sens de nos valeurs, nous nourrissons l’estime de soi. Il sera aussi plus facile de poser nos limites, de faire des choix, d’agir en conscience avec intelligence et cohérence.

Nous véhiculons nos valeurs, parfois sans s’en rendre compte, dans toutes les sphères de notre vie. Ces valeurs ne sont pas figées dans le temps; elles sont à ajuster tout au long de notre vie. Elles évoluent avec le temps en fonction de notre vécu, notre âge ou encore nos expériences personnelles et professionnelles. Ce qui nous anime aujourd'hui ne sera peut-être plus vrai demain. Mais, si toutes les actions que vous avez menées étaient en accord avec vos valeurs au moment où vous l'avez fait, c'est que vous vous êtes respectés dans vos valeurs!

De nombreuses études ont démontré que les personnes les plus heureuses dans la vie sont celles qui vivent le plus en adéquation avec leurs valeurs! 
 

Bonheur au travail - Clé n°6

Clé 6 : Jouez!

 Mettre de l’amusement au cœur de son travail, du jeu, de l’humour, c’est exactement le credo de la Fish! Philosophie. Une poissonnerie de Seattle dans les années 70 a mis en place un nouveau mode de management entièrement basé sur le jeu et le divertissement. Inspirez-vous de la Fish Philosophie et ne laissez pas de côté votre humour, votre légèreté, votre âme d’enfant quand vous passez la porte de votre bureau.

Voici les règles:

1. Choisir son attitude

Tous les jours, ces travailleurs se lèvent et choisissent de travailler avec le sourire. Le terme « choisir » est très important. Tous les matins, vous pouvez choisir si vous allez appréhender la journée avec une attitude positive. C’est le point qui demande le plus d’effort dans cette philosophie.

2. Être présent

Tous les jours, ils effectuent des routines mais sont présents. Quand les gens ont besoin d’eux, ils sont là, pas uniquement physiquement mais émotionnellement. Ils prêtent attention à leurs clients.

3. Jouer

Tous les jours, ils transforment les tâches les plus pénibles en jeu. Ils jouent, se lancent des poissons, crient, s’amusent.

4. Illuminer leur journée

Tous les jours, ces marchands de poisson illuminent la journée des personnes qu’ils croisent. Les gens rentrent chez eux, retournent travailler après la pause-déjeuner et repensent à cette énergie positive avec le sourire, et partageront cette expérience le soir avec leur famille.

« Choisir mon attitude: OK pour tenter une journée. Être présent: OK, je vais éviter de répondre aux demandes dans mon boulot au plus vite. Jouer?? Je ne vais pas commencer à lancer des objets et crier, on va me prendre pour un cinglé! Et je suis bien trop timide pour illuminer des journées! »

Être heureux n’est pas acquis, cela demande des efforts. En vous forçant à appliquer ces quatre règles, vous pouvez construire votre bonheur au boulot.

La Fish! philosophie permet de recentrer le bonheur dans votre pyramide des besoins. 

Bonheur au travail - Clé n°5

Clé 5 : Rendez service aux autres!

De nombreuses études ont démontré que la générosité, l’entraide, le service aux autres sont des sources d’épanouissement universelles. Il est important de se tourner vers les autres pour ressentir une réelle satisfaction, même si notre propre vie n'est pas toujours facile. Cela aurait même des effets positifs sur notre santé et notre espérance de vie. Donc, faire du bien fait du bien! Encore une raison de plus pour s'y mettre! Prenez donc cette habitude, de proposer vos services, que ce soit pour faire fonctionner la cafetière ou la photocopieuse, pour expliquer le fonctionnement d’un logiciel, pour aider un collègue débordé sur un dossier…


Comme le sourire, cette générosité, ce don de soi et d’un peu de son temps, ont d’autres conséquences : il vous font entrer dans un cercle vertueux. La personne à qui l’on a rendu service sera son tour plus disposée à rendre service aux autres. Un jour, ce sera peut-être votre tour. De manière plus générale, appliquez les principes de l'écoute active et de la communication non-violente, vous noterez des différences très nettes sur la qualité de vos relations avec les autres.

 

Bonheur au travail - Clé n°4

Clé 4 : Faites des pauses !

Être heureux au travail c’est aussi se rappeler qu’on est là, à chaque instant, quoi qu’il se passe. On peut avoir la pression, beaucoup de dossiers à traiter, beaucoup d’appels et de sollicitations, mais il n’est jamais impossible de prendre une minute ou deux par heure pour simplement revenir à soi. Quand on travaille, on est toute entière dans le mental, mais il ne faut pas oublier que notre corps a besoin d’attention.

Faire des pauses vous rend plus performant, plus efficace, plus apte à travailler. Votre patron vous jette un regard noir à chaque fois que vous vous levez de votre chaise? Voici l’explication à lui mettre sous le nez!

Deux professeurs en psychologie de l'Université de l'Illinois ont réalisé une étude sur 84 personnes. Celles-ci devaient réaliser un travail très répétitif sur l’ordinateur. Sans surprise, le groupe qui avait pu prendre des pauses a vu son efficacité se maintenir, voire croître. Tandis que les personnes obligées de rester le nez sur leur ordinateur ont lentement ralenti la cadence, faisant drastiquement baisser leur productivité.

Mais pourquoi les pauses, qui prennent pourtant quelques minutes chaque jour sur l’emploi du temps des employés, sont-elles si bénéfiques en termes de productivité? A cause du cerveau, bien sûr! Celui-ci aurait besoin de se reposer quelques minutes pour relancer la machine. La baisse de cadence des personnes astreintes à rester devant leur laptop n’est rien de moins qu’un signal lancé par le cerveau sur la fatigue qu’il ressent.

 

Quel type de pauses devez-vous faire?

– A la salle de bain. Etirez-vous, massez-vous les tempes, puis passez-vous de l’eau sur le visage. Profitez-en pour faire quelques pas.

– Dans la salle de repos. Asseyez-vous à la table prévue pour le lunch. Posez votre tête cinq minutes sur vos bras, fermez les yeux et respirez doucement. Envie d’action? Profitez-en pour laver votre tasse ou votre récipient de midi, la chaleur et le bruit de l’eau qui coule auront un effet relaxant.

– Dehors. Faites quelques pas à l’extérieur vous permettra de réoxygéner rapidement votre cerveau. Marchez cinq minutes en respirant à pleins poumons, faites quelques rotations des bras et étirez-vous.

– Dans votre voiture. Votre auto est stationnée devant l’entreprise? Asseyez-vous dedans quelques minutes, détendez votre dos et respirez doucement. N’hésitez pas à mettre de la musique et à chantonner, le fait de chanter a un véritable pouvoir destressant.

– A votre bureau. Pas moyen de vous lever? Pliez votre corps comme si vous ramassiez quelque chose à terre, coller votre poitrine à vos genoux et laissez tomber vos bras et votre tête. Puis redressez-vous, attrapez un livre ou un magazine et lisez quelques pages. Cela aura pour effet de détendre votre esprit et surtout vos yeux, toujours fatigués après plusieurs heures devant l’ordinateur.

– Avec vos collègues. Levez-vous, allez voir vos collègues, discutez d’autres choses que du travail pendant quelques minutes. Parlez de vos enfants, évoquez votre dernier voyage, bref, changez-vous les idées.

 

Pauses – Quels sont vos droits?

Votre employeur n’est pas obligé de vous accorder une pause-café. Mais s’il le fait, celle-ci doit être rémunérée. Après une période de travail de cinq heures, vous avez le droit à une pause lunch d’au moins 30 minutes. Celle-ci n’est généralement pas rémunérée.

Alors prenez vite l'habitude de faire des petites pauses!

Bonheur au travail - Clé n°3

Clé 3 : Investissez-vous !

 Le bonheur au travail est souvent influencé par l'état d'esprit dans lequel on se trouve en arrivant sur son lieu de travail

Il y a des personnes qui sont capables de venir au travail chaque jour de la semaine sans la moindre motivation, sans aucune implication, sans aucun intérêt, de manière mécanique et ennuyeuse. Je me demande bien comment c'est possible! S'infliger d'y aller tous les jours de la semaine, de voir défiler toutes les heures de la journée en attendant de pouvoir rentrer chez soi...tout ça pour percevoir le salaire de son job devenu alimentaire parce qu'il est dénudé de sens. Quelle perte de temps, que de gâchis, que de sabotage à son bonheur au travail!

Et puis, il y en a d'autres qui essaient de donner le meilleur d'eux-même, en étant entièrement dévoués à leur travail. Ceux qui ne voient pas le temps passer et qui ont trouvé un sens à leur travail devenu une source de plaisir, une réalisation de soi, un accomplissement! Ceux qui aiment retrouver chaque matin leurs collègues et échanger avec eux des mots sympathiques. Ceux qui se sentent appartenir à une famille parce-que leurs valeurs profondes sont en lien avec celle de l'entreprise.

Et vous,  êtes-vous investit dans votre travail? Aimez-vous ce que vous faites au quotidien? Que pourriez-vous changer pour être plus satisfait dans votre travail?  

 

Bonheur au travail - Clé n°2

Clé n°2 : Politesse et savoir-vivre en entreprise

La politesse au travail semble couler de source. Personne ne remettrait en cause, les principes régissant le savoir-vivre en entreprise. Dans la réalité pourtant, le « vivre ensemble » nous enseigne que rien n’est acquis et surtout pas en matière de courtoisie, de respect et de tout ce qui fonde notre rapport à l’autre, ici, les salariés, les collègues, les gestionnaires, l’employeur etc. À l’heure où chacun s’emploie à commenter ce qu’il convient d’améliorer pour lutter contre le sexisme, les inégalités au travail, la détérioration de la qualité de vie au travail et les sources de pénibilité, personne ne s’étonne de voir disparaître les fondements du savoir-vivre en entreprise.

Le savoir-vivre en entreprise serait-il dépassé ?

Cet article ne prétend pas révolutionner les rapports établis entres les hommes et les femmes au sein de l’entreprise. Il est rédigé pour témoigner des problématiques que posent les comportements discourtois, incompatibles avec le monde du travail ou clairement hostiles aux principes du « vivre ensemble ». Derrière ces attitudes parfois à la limite de la posture, se cache une absence de repères des plus élémentaires du savoir-vivre en entreprise. Se dire « bonjour » ou « bonne soirée » semble devenu « dépassé » ou anecdotique là où au contraire, il s’agit de marquer une forme de respect issue des bas-fonds de notre propre éducation familiale.

Comment retrouver un semblant de savoir-vivre en entreprise ?

Il est important pour les employeurs de réagir et pour les salariés d’accepter un changement profond. C’est en partie le rôle des ressources humaines de s’assurer d’une évolution vers de meilleures relations professionnelles au sein de l’entreprise, des établissements, des services. Il existe pour cela différentes possibilités. Par exemple, pourquoi ne pas instaurer des groupes de parole où chacun pourra témoigner de propos ayant pu le blesser, qu’ils aient été prononcés par un collègue ou un supérieur hiérarchique. À l’issue de ces rencontres, chacun pourrait en outre signer la charte de bonne conduite établie pour souligner l’importance d’adopter une attitude respectable et en phase avec le monde du travail.

Il existe également des stages pour sensibiliser les salariés sur les dégâts engendrés par ces marques d’irrespect récurrentes tant sur le moral des salariés eux-mêmes que sur la productivité. En effet, il a souvent été démontré, une baisse de la créativité et de la motivation des salariés confrontés à un environnement délétère. Parmi les stages les plus courus, ceux relatifs à la manière de faire cesser des conflits ou comment s’en préserver.

Quelle que soit la solution adoptée, il n’y aura pas de miracles s’il n’y a pas une réelle prise de conscience collective et individuelle quant aux répercussions néfastes de ces actes incivils, surtout lorsqu’ils sont entrés dans les us et coutumes, tant sur le moral des troupes que sur la qualité de vie au travail.