Le monde change! Découvrez « Pourquoi le travail auto-organisé devient-il évident ? »
Qu'est-ce que le bonheur au travail pour vous ?
Les entreprises collaboratives (entreprises libérées) sont-elles financièrement viables et rentables ?
Soyons le plus pragmatique possible et regardons sans filtre « calinours » si ce mode de management est durable!
Car il ne faut pas se mentir, une entreprise qui ne gagne pas d’argent est vouée à fermer ses portes tôt ou tard. Alors, qu’en est-il de ces entreprises qui ont pris le virage de baser leur management sur la confiance et la collaboration, plus que sur le contrôle !
Et si l'Empathie devenait aussi important à l'école que le français ou les mathématiques, qu'en penseriez-vous?
Au Danemark, les enfants suivent obligatoirement des cours d’Empathie!
Au Danemark, les enfants âgés de 6 à 16 ans suivent obligatoirement des cours d’empathie. Pour rappel, l’empathie, c’est cette capacité à s’identifier à autrui dans ce qu’il ressent. C’est-à-dire : pouvoir se mettre dans la peau des autres et cesser de les juger à travers nos propres filtres. Alors que le pays fait partie des trois « les plus heureux » au monde, peut-être gagnerions nous à nous inspirer de nos voisins nordiques.
Privilégier la coopération à la compétitivité, voici ce qui est enseigné aux enfants scolarisés dans les écoles danoises dès leurs plus jeune âge. À raison d’une heure par semaine, les jeunes suivent en effet des cours d’empathie, une matière qui encourage à se préoccuper du bien-être des autres et à écouter son prochain pour mieux le comprendre et dépasser les catégorisations qui se cristallisent quand nous grandissons.
Lire, comprendre et écouter les émotions des autres
Selon Brené Brown, auteure et conférencière américaine, le sentiment d’empathie se caractérise par la capacité à adopter la perspective d’un tiers, la capacité à ne pas porter de jugement et enfin la capacité à reconnaître les émotions chez les autres et à le communiquer. En cela, l’empathie se distingue de la sympathie ou encore de la compassion. C’est cette posture qui consiste à « se mettre à la place d’un autre » qui permet notamment de trouver les mots justes pour aider une personne ou comprendre ses agissements singuliers (souvent différents des nôtres).
Au Danemark, pendant les cours d’empathie, les enfants apprennent à lire, à comprendre et à écouter les émotions des autres. À l’aide d’images représentant d’autres enfants qui traversent différentes émotions, comme la tristesse, la peur, la joie, la frustration, ils sont appelés à décrire les sentiments des autres avec leurs propres mots et à exprimer leurs ressentis propres. Ces cours sont l’occasion d’exprimer des émotions en public et d’écouter celles des autres.
Une culture qui privilégie la coopération
Cet exercice se fait dans une logique descriptive : il s’agit d’expliquer ce que ressent l’autre, et jamais de porter un jugement sur ces sentiments ou ce qui en est la cause, commente Jessica Joelle Alexander, co-auteure du livre The Danish way of parenting. Selon elle, c’est une manière de s’intéresser aux autres au lieu de se concentrer sur sa propre réussite personnelle. Une manière d’encourager des valeurs comme l’entraide et la solidarité. En France ou en Belgique, dans des sociétés très axées sur l’individu et sa réussite économique, devrions-nous nous inspirer de cet exemple ?
Ce serait bien évidemment un raccourci de lier directement le bon classement du Danemark dans la liste des pays les plus heureux du monde (3ème en 2017) aux cours d’empathie qui sont dispensés dans les écoles. De nombreux autres aspects socio-économiques sont à prendre en compte, notamment les inégalités entre les plus riches et les plus pauvres. D’ailleurs, le système scolaire du pays se distingue par bien d’autres aspects : ainsi, les élèves ne sont pas notés avant l’âge de 13 ans, si bien qu’avant cet âge, ils ne sont pas constamment poussés à comparer leurs notes à celles des autres.
L’enseignement de l’empathie est donc plutôt le révélateur d’un état d’esprit général qui règne dans ce pays et d’une culture où la coopération entre les individus est au moins autant – si ce n’est plus – valorisée que la réussite personnelle. L’école et la manière dont elle est organisée est bien évidemment un vecteur essentiel pour transmettre cette culture à tous. Naturellement, aucun pays n’est imperfectible, mais pourquoi se refuser de s’inspirer de ce qui fonctionne ?
Source Mr Mondialisation
Comment l’impuissance apprise freine-t-elle le développement des entreprises ?
Avez-vous déjà entendu parler de cette théorie?
Vous avez peut-être vous aussi été victime de ce type de comportement et peut-être même que cela vous a freiné, voire empêché de réaliser vos rêves ou d’occuper l’emploi souhaité!
Explication en quelques lignes :
Lorsque vous répétez à une personne que ce n’est pas normal qu’elle n’y arrive pas, alors que ses collègues y arrivent « facilement » ou qu’après plusieurs essais, il y a toujours des erreurs voir pas assez de productivité, le doute s’installe et peut se transformer en certitude!
Lorsque vous étiez plus jeune, si vos professeurs ou votre entourage vous ont dit et répété « Tu n’es pas fait pour les mathématique , tu n’es pas fait pour le sport ou tu n’es pas bon pour l’apprentissage langues, etc. », il y a de grandes chances pour que cela soit le cas aujourd’hui!
Ces personnes n’avaient aucun don de voyance, mais tout simplement qu’à force de répéter quelque chose à une personne, son cerveau l’imprime au point d’y croire dur comme fer et donc de ne même plus vouloir essayer.
Cette théorie a été développée dans les années 60 par Martin Seligman (psychologue comportemental).
L’impuissance apprise, appelée aussi impuissance acquise ou résignation acquise est un sentiment d'impuissance permanente et générale qui résulte d’expériences vécues.
Ce sentiment est provoqué par le fait d'être plongé, de façon durable ou répétée, dans des situations dans lesquelles l'individu échoue, ne peut agir et auxquelles il ne peut échapper.
Devenir résigné en moins de 5 minutes!
Malheureusement, nous retrouvons ce type de comportement fréquemment dans l’enseignement (regarder cette vidéo qui démontre comment certains élèves d’une classe vont se résigner en moins de 5 minutes à abandonner). Expérience réalisée par la psychologue, Charisse Nixon.
C’est aussi vrai en entreprise!
Si vous complimentez régulièrement vos collaborateurs(trices) sur leurs engagements, leurs résultats, leurs essais et erreurs qui vont avec (oui, les erreurs aussi !), car un employé qui souhaite améliorer les pratiques internes ou vos produits va surement passer par l’étape « erreur » et c’est normal!
Si par contre vous ne souhaitez pas avoir d’erreur dans votre entreprise, vous allez devoir accepter d’entendre encore très longtemps, cette phrase qui nous énerve tant « Cela a toujours été fait ainsi!».
Comment changer cette situation et les conséquences qui en découlent en entreprise?
Premièrement, il est impossible de changer quoi que ce soit sans accorder 100% de confiance à vos collaborateurs et en acceptant leurs erreurs!
Offrez à vos collaborateurs du temps pour qu’ils se forment
Accompagner vos gestionnaires à devenir de bons leaders humanistes et attentionnés
Inciter la valorisation et l’encouragement en interne
Laissez la place à la créativité et l’innovation
Améliorer la communication interne
Supprimer les barrières psychologiques internes de votre entreprise
Développer une culture d’entreprise forte et vivante
Avez-vous déjà entendu cette expression?
« Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait! » Mark Twain
Et bien c’est ce qui est arrivé au coureur Roger Gilbert Bannister, qui fut le premier athlète à courir le mille mètre (1 609,34 m) en moins de quatre minutes le 6 mai 1954 et alors que la science était convaincue que le corps humain ne pouvait jamais passer sous la barre de quatre minutes. À ce moment, on déclarait que c'était scientifiquement impossible! cela n’était « scientifiquement » pas possible!
Dès que ce record fût connu et reconnu à l'échelle mondiale, plus de 300 coureurs allaient eux aussi passer sous la barre de quatre minutes dans les 6 mois qui suivaient!
La barrière psychologique venait de tomber et tout devenait alors possible!
Le détenteur du record actuel avec un chrono à 3 min 43 s 13 est Hicham El Guerrouj (marocain).
Dans votre entreprise, quelles sont les croyances internes limitantes?
Abordez ce type de sujet dans votre entreprise lors d’atelier de créativité.
Libérez le plein potentiel de vos collaborateurs, inspirez-vous des pratiques des entreprises autoorganisées, plus connues sous le nom d’entreprises libérées.
Devenez vous aussi une organisation inspirante !
Vous aimeriez en savoir plus, consultez notre site ou contactez-nous.
Philippe Zinser, Happy-Culteur RH
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