Webinaire gratuit avec Jean-François Zobrist "un petit patron naïf et paresseux...mais qui fait confiance!"

Ce que vous avez toujours voulu savoir sur les entreprises auto-organisées (entreprises libérées)!

Patrimoine-rh - Jean-François Zobrist - Philippe Zinser

Événements web gratuit - Rendez-vous IMMANQUABLE de cet été.

Philippe Zinser recevra Jean-François Zobrist (ex-patron de l'entreprise FAVI) Dans le cadre de la sortie de son dernier livre "L'entreprise libérée par le petit patron naïf et paresseux" Venez découvrir comment en 1980, il a radicalement changé cette entreprise au point d'en faire un modèle inspirant dans le monde entier depuis plus de 40 ans! 

Inscrivez-vous places limitées : https://forms.gle/Q1RzsmKSvWAKjtpz9

Première rencontre
📅 Jeudi 20/08 à 09h00 à 10h30 (heure du Québec) 
soit de 15h à 16h30 (heure de France)
 

 ✅Interview de Jean-Francois Zobrist (ex-patron de l'entreprise Favi) dans le cadre de son dernier livre "L'entreprise libérée par le petit patron naïf et paresseux" qui vient de sortir en juin 2020, sur son parcours et sur la transformation de Favi dans les années 80.

Deuxième rencontre
📅 Mercredi 23/09 à 09h00 à 11h00 (heure du Québec)

soit de 15h à 17h00 (heure de France)

✅Lors de cette rencontre, Philippe Zinser animera un panel d'entreprise (Québécoises et Françaises) ayant elles aussi décidées de transformer leurs organisations vers un model plus agile et collaboratif. Cet échange sera co-animé avec Jean-François Zobrist.

Webinaire sur les entreprises libérées


Pourquoi former ses employés tout au long de leur vie professionnelle ?

Pourquoi former ses employés tout au long de leur vie professionnelle ?

Selon les études faites, une entreprise contribuant au développement de ses employés la rend plus attractives à l’embauche, lui permet de limiter et diminuer le turn-over, améliore l’engagement des salariés et permet de développer l’optimisation collective.

Regard croisé sur l'évolution des pratiques RH entre la France et le Québec!

Regard  croisé sur l'évolution des pratiques RH entre la France et le Québec!

Les pratiques RH évoluent constamment, peu importe le pays, la langue parlée, la taille de l’entreprise, etc.

Le plus important est de vouloir évoluer et changer ses pratiques RH en même temps que l’évolution du marché du travail.

Jouons sérieusement au travail!

Gamification - Patrimoine-RH

J’ai toujours aimé les jeux en groupe. Dans mon cercle familial, à chaque événement, je prends plaisir à organiser les jeux. Je trouve que les jeux permettent d’ancrer les souvenirs joyeux qui remplissent notre réserve de résilience.

Les jeux sont souvent l’occasion de fou-rire, de partage. Ils permettent de mieux se connaître, de renforcer les liens, de cimenter la cohésion dans un groupe.

Ils servent aussi d’occasion de renouer avec notre âme d’enfant et souvent, de retrouver la créativité, la compétition saine, l’esprit d’équipe avec l’entraide et la solidarité sans compter la joie, le lâcher-prise, l’accueil…

🚧 L’utilisation des jeux en entreprise amène beaucoup de débats🚧

Certains disent que l'entreprise est un lieu sérieux où l’on ne s’amuse pas puisque l’on y travaille. L’étymologie du mot travail, qui vient du latin tripalium signifiant «instrument de torture» est restée ancrée dans notre inconscient. La réalité d’une contrainte pénible mais nécessaire car vitale, qui aliène selon Marx, reste une forte opinion commune.

Cette question entre liberté et aliénation est toujours d’actualité quand des philosophes contemporains continuent à analyser la compatibilité entre bonheur et travail. 

Je réserverai un autre article sur le bonheur et le travail. En attendant, je souhaite par cet article donner quelques billes à celles et ceux qui se posent des questions sur les jeux en entreprise. Je partagerai sur des posts des exemples de jeux intéressants.

QU’EST-CE QUE LA GAMIFICATION OU LA LUDIFICATION ?

Ceux qui ont l'habitude de me lire savent que j'aime définir le sujet de mes articles.

Le jeu se définit comme "une situation artificielle (fictive, fantaisiste) dans laquelle des joueurs (un ou plusieurs), mis en position de conflit (lutte, confrontation) les uns par rapport aux autres ou tous ensemble (coopération) contre d’autres forces, sont régis par des règles (procédure, contrôle et clôture) qui structurent leurs actions en vue d’un but déterminé, soit de gagner (gagnant vs perdant), d’être victorieux (contre le hasard, l’ordinateur, un ou plusieurs joueurs) ou de prendre sa revanche contre un adversaire. "

Sauvé, Louise, et al.

La gamification ou la ludification est le fait de transposer les mécanismes de jeu dans un domaine qui n’a rien à voir avec un aspect ludique comme le travail pour inciter de façon ludique les utilisateurs à adopter un comportement souhaité.[i]

Historiquement, les jeux ont toujours existé mais pour donner un certain ordre d’idée, les jeux ludo-éducatifs sont apparus dans les années 1990 suivis par les jeux sérieux (serious games) dès le début des années 2000. La gamification est venue plus tard fin 2000. 

Cette distinction en 3 catégories vient de l’approche sociotechnique de Patrice Flichy (1995) qui prend en compte les conditions techniques, l’imaginaire des concepteurs, la structuration des contenus, le modèle de production socio-économique, les modalités d’appropriation par le public.

Margaret Robertson, Ian Bogost ou Deterding et al.[ii]soulignent que la gamification ne reprend qu’une partie des composantes d’un jeu, ce qui n’est pas la cas du serious game. 

📌 Je retiens les attributs essentiels suivants de Sauvé et son équipe (2005) : le ou les joueurs, le conflit, les règles, le but prédéterminé du jeu et le caractère artificiel📌

Ce qui est important dans la gamification est le processus et non les jeux eux-mêmes. C’est l’approche qui rassemble les praticiens et les académiciens. En effet, la focalisation sur la conception des jeux limiterait les usages manipulateurs.[iii] 

PERIMETRE D’UTILISATION ?

Alvarez et Djaouti indique en 2011 que la cible des jeux dépasse le seul divertissement et touche la défense, la formation, l’éducation, la santé, le commerce, la communication. Nous pouvons également noter les utilisations dans la recherche scientifique, l’information et la publicité.

Dans la même année, Jane McGonigal ouvre un champ plus large que sont tous les aspects de la vie – tout comme Michel Lavigne (2014) qui parle de dissémination du jeu.

 « Le jeu, dans son développement historique, a toujours eu des fonctions qui dépassaient celle du divertissement. Ces fonctions sont idéologiques, que celles-ci soient éducativespropagandistes, ou encore expérimentales dans le cadre du développement de stratégies militaires ou encore de mises en situation au travail. » Claire Siegel (2015)[iv]

LA GAMIFICATION : POURQUOI CA MARCHE ?

La gamification permet de capter l’attention, de motiver, d’augmenter les interactions et de transformer l’individu soit les ingrédients pour engager, que l’on peut rapprocher des 4 I de l’Institut Forrester pour déterminer l’engagement d’un individu (implication, interaction, intimité et influence).

Le jeu 🎮 désinhibe les participants qui se présentent de façon plus authentiques, créant alors des relations saines. Le jeu, si cadré c’est-à-dire avec des règles, des objectifs clairs et un sens explicite, permet d’avoir un sentiment de contrôle de l’environnement, d’autonomie et de compétence[v] (maîtrise). Il rassemble les ingrédients d’un bien-être psychologique (Ryff 1995).

Le jeu 🎲 permet, de façon sécurisée et accélérée, d’expérimenter les 4 phases de développement de Rosenberg et al. (1985): la symbiose, la différenciation, le rapprochement et le narcissisme sain et donc, de nourrir les besoins qui en découlent comme le besoin d’être séparé, indépendant et distinct d’un côté et le besoin d’appartenir à un groupe de l’autre (Théorie de Bowen).

Le jeu 🎰 induit des émotions positives résultant de l’engagement, de la notion de challenge et de réussite.

Le jeu 🧩 a un effet sur la motivation"Dans un contexte de jeu, la volonté de jouer du sujet peut être intrinsèque parce que le jeu procure du plaisir aux joueurs, mais les actions qu’ils poseront à l’intérieur du jeu sont guidées par des règles auxquelles ils pourraient obéir ou non par une motivation extrinsèque qui les amènerait à gagner, progresser ou explorer"Emilie Gravelle, 2003. Université du Québec à Chicoutimi (UQAC).

Le jeu 🎳a un lien très étroit avec la créativité. Les travaux de Csikszentmihalyi, M. (1990) démontrent un lien entre le jeu et la vivacité, la concentration, le comportement (amorphe ou agité) et l’humeur. 

En addition, le jeu♟ constitue un chemin d’accès à l’expérience du flow. La psychologie positive loue les bénéfices de cette expérience qui, prolongée ou reproduite et vécue à plusieurs reprises, permet d'augmenter notre niveau de bien-être. Il est alors intéressant de favoriser cet état de flow. 

LA GAMIFICATION EN ENTREPRISE

Le sujet est vaste. Dans cet article, je vais parler des jeux au travail puisque nous sommes sur un réseau social professionnel.

Les jeux sont utilisés tout au long du cycle de vie d’un salarié. Les entreprises y recourent pour le recrutement, l’intégration d’une nouvelle recrue, le développement des compétences (formation), le design d’une nouvelle pratique (test itératif, entrainement, ancrage, ...), la médiation et la gestion des conflits, la sensibilisation et l’évaluation. Elles les utilisent de plus en plus pour les séances de cohésion d’équipe.

Les jeux se présentent sous différentes formes au sein des entreprises: crafting, jeux de découverte (devinette, mime, dessin), jeux vidéo, jeux de réalité virtuelle ou augmentée, jeux mathématiques, jeux de mots, jeux de cartes, jeux de construction, jeux de rôles, jeux de simulation, jeux de plateaux, jeux d’adresse, jeux de stratégie (escape games, …)

LA GAMIFICATION EN ENTREPRISE, POUR QUOI ?

🎯 Le but de la gamification est multiple:

💡 Mettre en lumière les dons, les talents, les forces, les valeurs ... de chacun 

🎨Développer les soft skills comme l’authenticité, l’écoute, la coopération, la solidarité, l’entraide, la gestion du stress, l’adaptabilité, la réactivité, la créativité, l’imagination, les habiletés en résolution de problèmes … 

📚Favoriser la motivation à l’apprentissage, la structuration des connaissances, l’intégration de l’information : on ancre mieux dans notre mémorise ce que l’on apprend en jouant.[vi]

🎮Faire mieux se connaître les salariés : pour mieux se respecter, pour mieux se comprendre, pour mieux communiquer dans l’expression et la satisfaction des besoins, pour mieux formuler les remarques et les demandes, pour connaître et comprendre le fonctionnement de l’autre, pour mieux collaborer, ...

💎 Fédérer et motiver une équipe autours des mêmes visions, valeurs et sens (qui se déclinent en objectifs) car souvent les équipes sont éclatées géographiquement et en raison du télétravail

🤹‍♀️ Renforcer la cohésion et le besoin d’appartenance en créant des liens qui renforce la fidélité à la marque employeur créant ainsi une bonne ambiance au travail

COMMENT RÉUSSIR UNE GAMIFICATION ?

Plusieurs auteurs mettent en garde sur le fait que le jeu ne puisse constituer LA solution miracle à tous les maux et problèmes économiques de l’entreprise. Il est en effet illusoire de penser qu'un team building, par exemple, puisse régler, à lui-seul, les problèmes d'une équipe. Et pourtant, il ne faut pas sous-estimer la puissance de recourir au jeu dans un process.

‼️ PJ Rey, quant à lui, met en garde sur l’utilisation des jeux par des profiteurs pour faire du profit ou pour asservir‼️

A mon sens, il faut que le jeu reste un jeu c’est-à-dire qu’il est fait pour s’amuser, qu’il est lui-même sa propre récompense, son propre but. Il doit rester un OUTIL pour servir un POURQUOI et un POUR QUOI sans quoi il ne serait pas étonnant d’entendre: « les séminaires … une perte de temps et d’argent », « c’est retombé aussi vite que c’est monté », « on fait tout ça mais rien ne change, ni ne s’améliore », « nouvelles trouvailles des RH », « si l’on se concentre d’abord sur mes problèmes… » etc.

Il sera toujours question de sens et d’intentionLa congruence est de mise. Il faut tenir compte des besoins et selon le cheminement de l'entreprise, d'une "hiérarchisation" de ces besoins.

C'est l'histoire du baby-foot! Si l'entreprise entame une démarche globale et travaille sur les leviers du bien-être et de la performance qui sont le vécu du travail, les ressources organisationnelles et les ressources personnelles, qu'elle a les moyens, que le baby-foot réponde à des besoins et attentes détectés voire exprimés par les salariés pour décompresser, pour réduire leurs stress, pour mieux réfléchir, pour être mieux ... que sais-je: je dis banco!

Pour réussir une gamification, il faut établir des règles de fonctionnement (respect, confidentialité, liberté, honnêteté, prise de parole, rôle,...) définir un contexte précis, un « problème » à résoudre, un temps déterminé, un objectif à atteindre, créer parfois des imprévus, éventuellement créer des groupes d’alliés et d’ennemis et/ou octroyer des récompenses. A cela, Jane McGonigal rajoute « un système de retour d’information et une participation volontaire ».

⚠️⚠️Ce cadre de fonctionnement doit être connu de tous pour être sécurisant et donc, propice au déploiement de la confiance⚠️⚠️

CHECK-LIST : AVANT DE VOUS LANCER

🧮 Il faut répondre à ces questions : qu’est-ce que l’on vise ? Le jeu s’inscrit-il dans une démarche globale ? Ne masque-t-il pas un fond qui n’attend qu’à être exploré? Est-ce le bon timing ? A-t-on pris le temps de recueillir les besoins et les attentes des salariés ? Quel périmètre: entreprise, direction, équipe, managers, ....? Qui participe à sa conception? Quel est le niveau de maturité du groupe pour recourir à tel outil plus qu’à un autre ? Où le faire? Est-ce qu'il est important de recourir à un ou plusieurs animateurs? Internes ou externes? Est-il préférable de le faire pendant le temps de travail ou en dehors?...

Et vous, que pensez-vous des jeux en entreprises: BULLSHIT ou PAS?

Très bel article de Vola POTINET -Coach des coeurs et de la libération (titre officiel) - Coach interne chez Haute-Savoie HABITAT

[i] Sebastien Deterding (2010)

[ii] Deterding, S., D., Dixon, R., Khaled, Nacke, L .: Des éléments de la conception du jeu au gameplay: Définition de la «gamification». Dans: MindTrek 2011, pp. 9–15. ACM Press, New York (2011)

[iii] Werbach K. (2014) (Re) Définir la gamification: une approche processus. Dans: Spagnolli A., Chittaro L., Gamberini L. (eds) Persuasive Technology. PERSUASIVE 2014. Notes de cours en informatique, vol 8462. Springer, Cham

[iv] Claire Siegel. La Gamification, promesse de réenchantement du monde ?. Colloque Homo Ludens du 21e siècle, RIRRA 21 et LIRMM, Nov 2015, Montpellier, France. ff10.21409/HAL-01649220ff. ffhal01815477

[v] Théorie de l’autodétermination, Decy & Ryan, 1995

[vi] Sauvé, Louise, et al. « Une analyse des écrits sur les impacts du jeu sur l’apprentissage. » Revue des sciences de l'éducation, volume 33, numéro 1, 2007, p. 89–107. https://doi.org/10.7202/016190ar

#gamification #toutestpossibleensemble #ludification #engagement #bonheurautravail #samuserensemble #strategie #collaboration

Article sur la gestion du stress des québécois depuis le début la pandemie!

«Un travailleur sur deux ne va pas bien»

Près de la moitié des travailleurs québécois disent souffrir de détresse psychologique depuis le début de la pandémie, révèle une étude qui sera rendue publique vendredi par l’Université Laval. Une proportion nettement supérieure aux taux normalement observés, souligne l’une des auteures de la recherche, la professeure Caroline Biron.

« Il faut agir dès maintenant », affirme Mme Biron »
— Mme Biron

« Le message est fort. La maison brûle. Un travailleur sur deux ne va pas bien. Il ne faut pas remettre le sujet à plus tard sous prétexte qu’on est trop occupé. Il faut agir dès maintenant », affirme Mme Biron, aussi directrice du Centre d’expertise en gestion de la santé et de la sécurité du travail.Avec son équipe, Mme Biron a sondé 1259 Québécois du 30 avril au 7 mai. Les répondants devaient avoir travaillé dans les sept jours précédant l’enquête. Ils provenaient de différents secteurs comme la santé et les services sociaux, l’administration, le secteur privé, les premiers répondants… L’objectif était de déterminer dans quelle mesure la pandémie avait un effet sur la détresse psychologique.Selon l’enquête, 56 % des femmes et 41 % des hommes ont dit vivre un niveau élevé de détresse psychologique. En 2015, une étude similaire menée hors pandémie avait conclu que 33 % des femmes et 24 % des hommes se trouvaient dans la même situation.

« Quand les gens perçoivent que la haute direction a une préoccupation de leur état psychologique, il y a moins de détresse, »
— explique Mme Biron […].

Et on ne parle pas juste d’offrir une séance de méditation chaque midi. Il faut se donner des politiques, des procédures, former les gestionnaires pour qu’ils prennent soin des gens… »

Les répondants disant travailler dans des entreprises bienveillantes sont 24 % moins nombreux à être en détresse psychologique, révèle l’enquête de Mme Biron. Et la proportion de travailleurs se disant performants y est bien plus élevée.

La question de la charge de travail a aussi un fort impact sur la détresse psychologique. Alors que 60 % des travailleurs percevant leur charge de travail comme élevée sont en détresse psychologique, seulement 40 % de ceux qui ont une charge de travail plus faible sont dans la même situation. Les employés qui se sentent reconnus dans leur emploi sont aussi moins sujets à la détresse.

« « La pandémie nous confronte à toutes les vulnérabilités de nos systèmes : ce qui était fragile avant l’est encore plus aujourd’hui » »
— Caroline Biron

Selon elle, la pandémie « nous oblige plus que jamais à revoir nos priorités et nos pratiques organisationnelles en soutenant et en formant nos gestionnaires à l’importance de la gestion des personnes et de la santé psychologique ».

Source : La Presse (Publié le 5 juin 2020)

Très bon article de ARIANE LACOURSIÈRE

Et vous comment accompagnez-vous cette période dans votre organisation?

Comme gestionnaire, dirigeant, qui vous accompagne?

Formation sur la gestion du stress et la productivité

Cet article va changer positivement votre vie, je vous le garantis!

Cela peut paraître très prétentieux, mais j’assume pleinement cette affirmation!

Après avoir lu cet article et les différents liens qui le compose, vous aurez très certainement besoin d’un peu de temps pour réfléchir à votre posture actuelle, mais surtout à celle que vous souhaitez adopter par la suite.

Patrimoine-RH #toutestpossibleensemble

Écrit par Philippe Zinser, Fondateur Patrimoine-RH (Podcast sur sa vision de la confiance)

Peu importe que vous soyez chef d’entreprise, gestionnaire, collaborateur ou tout simplement à la retraite, vous ne regarderez plus jamais les relations professionnelles et humaines de la même manière.

« Votre vision du mot Leader va prendre une toute autre dimension dans votre vie! »

Nous avons tous eu des rencontres qui ont marqué notre personnalité à jamais.

Pour ma part aujourd’hui, je vais vous parler de trois grandes rencontres qui ont transformées ma vie.

Première rencontre, (mise en contexte)

En 1996, lors de la fusion de l’entreprise Ecco pour laquelle je travaillais à l’époque et son compétiteur Adia. Ce rapprochement du leader européen et du numéro 3 mondial donnera la naissance d’Adecco, leader mondial des ressources humaines. Pour accompagner cette transformation au mieux, mon directeur de l’époque (Christophe Poncelin de Raucourt) qui restera pour moi un modèle inspirant de leader authentique, va offrir à l’ensemble de ses gestionnaires et collaborateurs une formation intitulée « vivre le changement! »

« Nous allions avoir du « bourrage de crâne »... »
Choisissez vos priorités

Cette formation, comme beaucoup de formation qui nous étaient offertes en interne (voir imposées), ne m’enchantait guère! Nous allions avoir du « bourrage de crâne » pour mieux nous faire passer un message, pensais-je!

Quelle agréable surprise après deux jours de formations, pas un mot d’explication sur les biens-faits de la fusion que nous vivions! Simplement, une prise de hauteur sur notre vie, nos attentes, nos rêves et nos priorités. Vous comprendrez que si je vous partage cette information prés de 25 ans plus tard (oups que le temps passe vite), c’est parce que ces deux journées m’ont marquées à vie et m’ont permis d’améliorer concrètement ma vie et celle des personnes qui m’entouraient. Aujourd’hui encore, je joue avec mes galets (petit message à ceux qui ont suivi cette formation).

Ce que je retiens de cette formation comprend deux points :

  • Détermination de ses 6 grandes priorités et les incorporer dans son agenda quotidiennement ou hebdomadairement, si ce n’est pas possible pour l’un ou plusieurs d’entre-elles, c’est tout simplement que ce n’est pas une de vos priorités!

  • Qu’aimeriez-vous que l’on dise de vous, si vous deviez quitter votre entreprise dans les prochains jours? Il (ou elle) était professionnel(le), engagé(e), mobilisateur(rice), bienveillant(e), accessible, positif(ve), inspirant(e), etc. et non pas le contraire… Enfin j’espère! Alors, une fois que vous avez fait la liste des adjectifs que vous aimeriez entendre sur vous, après votre départ, agissez en conséquence!

Deuxième rencontre

Connaissez-vous l’auteur John P Strelecky?

Si la réponse est non, voici un beau cadeau que je vous offre. Si la réponse est oui, je suis certain que vous aurez envie de replonger dans ces deux ouvrages sans attendre.

Commençons par : Le Why café

why café

Cela pourrait-être votre histoire! Pour fuir le stress et la pression au travail et dans la vie quotidienne, John prend la route pour quelques jours de vacances. Retardé par un accident, il se voit contraint de modifier son itinéraire et d'emprunter un chemin inconnu et isolé sur lequel il se perd. Contre toute attente, alors qu'il est sur le point de manquer d'essence et qu'il est affamé, il aboutit à un café au milieu de nulle part et dans lequel il va faire la connaissance de trois personnes qui l'amèneront à réfléchir sur la vie d'un point de vue différent. Mais surtout, il découvre sur le menu du café trois questions qui le porteront à réévaluer sa propre existence :

  • Pourquoi êtes-vous ici?

  • Craignez-vous la mort?

  • Êtes-vous pleinement épanoui?

De discussion en discussion, de réflexion en réflexion, l'homme voit sa vision de la vie se transformer. Lorsqu'il quitte le café, tard dans la nuit, il sait qu'il ne sera plus jamais le même homme et que sa vie vient de prendre un tournant majeur.

Écoutez la version audio du livre

Pour information. ce livre est un Best seller international vendu à plus de 300 000 exemplaires et traduit en 18 langues. Le Why café est une histoire au sujet des occasions que l'on trouve à la croisée des chemins. Ce livre, véritable phénomène international de l'édition, inspirera les lecteurs qui, dans la foulée du personnage principal, partiront eux aussi à la découverte d'eux-mêmes et transformeront leur propre existence.

Troisième rencontre

Toujours avec le même auteur, mais bien des années plus tard.

The Big Five for Life (Les 5 Grands Rêves de Vie) sortie en 2008 en anglais et en 2011 en version Française.

« Ses compagnies ont fait fortune, ses employés l’ont aimé et ses clients acceptaient d’attendre des semaines pour avoir la possibilité de transiger avec lui... »

John Strelecky nous raconte l’histoire de Thomas Derale, un homme considéré par ceux qui l’ont connu comme étant le plus grand leader au monde. Ses compagnies ont fait fortune, ses employés l’ont aimé et ses clients acceptaient d’attendre des semaines pour avoir la possibilité de transiger avec lui. Il est décédé tragiquement à l’âge de 55 ans, et même dans ce dernier acte de sa vie, il a su inspirer tous ceux qui l’ont côtoyé jusqu’à fin.

Ce livre raconte qui il était, sa philosophie de vie, sa vision du leadership et la façon dont il a vécu jusqu’à la fin. On y dévoile ses secrets, qui lui ont permis de bâtir 14 compagnies des plus prospères, de créer une culture d’entreprise si extraordinaire que les clients et les gens voulaient tous y participer et de laisser un héritage qui guidera les générations à venir. Les principes développés dans ce livre, comme la raison d’être et les cinq grands rêves de vie, ont transformé l’existence de milliers de personnes qui les ont appliqués tant sur le plan personnel que professionnel.

Découvrez la version intégrale de ce livre en format audio ou par chapitre (ci-dessous).

J’espère qu’à mon tour, j’ai pu contribuer à ouvrir de nouvelles portes dans votre développement personnel.

Je vous recommande vivement d’acquérir ces deux ouvrages et de les relire lorsque vous trouvez que les choses n’ont plus forcement de sens!

Et vous, maintenant, allez-vous partager à vos amis cette article?

Au plaisir de lire vos commentaires,

Philippe Zinser

Happy-Culteur RH

Découvrez la version audio de ce livre par chapitre

(durée moyenne de chaque chapitre entre 5 et 15 minutes)

Vous aurez compris que c’est trois rendez-vous imprévus ne sont pas le fruit du hasard! Tout comme vous aujourd’hui en lisant ce texte.

J’espère qu’à mon tour, j’ai pu contribuer à ouvrir de nouvelles portes dans votre développement personnel.

Je vous recommande vivement d’acquérir ces deux ouvrages et de les relire lorsque vous trouvez que les choses n’ont plus forcement de sens!

Et vous, maintenant, allez-vous partager à vos amis cette article?

Au plaisir de lire vos commentaires,

Philippe Zinser

Happy-Culteur RH


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Découvrez les nouvelles pratiques et outils pour le travail à distance!

Hier, nous allions travailler, aujourd’hui travailler ne signifie plus obligatoirement se déplacer!

Donc, si l’environnement change nous devons réinventer les règles, les pratiques et utiliser les bons outils qui vont soutenir ces transformations!

télétravail, de nouvelles règles

Avant, avec la proximité physique que nous avions, il était assez facile de voir et ressentir l’état émotionnel de vos collaborateurs, mais demain comment continuer à garder cette proximité malgré la distance?

Partout les entreprises dont l’activité le permet se sont mises à travailler à distance avec leurs collaborateurs pour limiter la propagation du virus.

La majorité d’entre elles n’étaient pas prêtes à vivre une telle crise et continuent à ajuster leur organisation du travail au fil de l’eau. Mais une phase télétravail contraint, sans préparation et parfois avec une culture d’entreprise qui n’est pas adaptée présente des défis uniques. Surtout pour les dirigeants, les managers en première ligne et la fonction RH. Zest maîtrise ces enjeux de travail à distance et nous vous partageons ici quelques conseils pour s’en sortir rapidement.

#1 Établissez de nouvelles règles de communication avec votre équipe

Il existe de nombreuses règles orales et tacites dans chacune de vos organisations. Avec la distance beaucoup de ces règles doivent changer et vous devez mettre en place de nouvelles manières de communiquer. Par exemple, quel est l’équivalent d’une «tape sur l’épaule» lorsque vous travaillez à distance ? En tant que manager, il est important de rétablir ces points de contacts très tôt pour assurer une communication efficace au sein de votre équipe.

Et ça passe par la digitalisation des outils !

  • Asana : pour la planification et gestion de projet 

  • Slack : pour les conversations internes par thématiques et en quasi instantané 

  • Zoom :  pour faire des réunions vidéo

  • Zest : pour mesurer le niveau de stress, faire des points réguliers, suivre les objectifs et partager des idées

  • Google Drive ou Dropbox Paper : pour travailler sur des documents en ligne en mode collaboratif

  • Figma : pour faire du design en ligne en mode collaboratif

  • Discord : pour meeting audio en continu

 Attention, mettez des limites dans vos pratiques de communication, valoriser la déconnexion (lire l’article)

#2 Maintenir les rituels managériaux et multiplier les réunions d’équipe pour s’assurer d’embarquer tout le monde

Les membres de votre équipe ne peuvent pas venir dans votre bureau à tout moment pour échanger sur les projets en cours. C’est pourquoi il est très important de maintenir vos rituels managériaux ou mettre en place des points réguliers avec eux.

Par exemple, chez Zest toute l’équipe a l’habitude de se retrouver pour un “stand up” chaque début de semaine et de faire des points par pôle une fois par semaines au minimum. Aujourd’hui nous sommes passés à 2 Stand up meetings en vidéo et des points par équipes tous les deux jours. Cela permet d’assurer une transition plus fluide vers un travail à distance en full time.

Nous utilisons Zest pour écouter le ressenti de nos équipes.

  • Le partage de l’humeur monitore en temps réel et créé un système d’alerte. 

  • Des sondages réguliers sur l’impact du Coronavirus aident au diagnostic et au suivi par population. 

  • Et permettent en quelques heures d’alimenter les décision stratégiques ou opérationnelles et de vérifier leur compréhension auprès de tout le monde.

Les points réguliers nous permettent aussi :

  • d’échanger sur les ressentis sur lesquels le collaborateur s’exprime

  • faire des feedbacks et passer à l’action

AsanaSlackAsanasondages réguliers sur AsanaZoomZestDropbox PaperGoogle DriveFigmaDiscordécouterDiscordLa définition et le suivi collaboratif des objectifs, ainsi que les points réguliers permettent un pilotage et une collaboration opérationnelle efficace.

Pour en savoir plus sur comment on vous accompagne à relever ces challenges en temps de crise via un package de gestion de crise c’est par ici.

 Développez la créativité de vos équipes, aidez-les à “penser hors de la boite

Des réunions vidéo, mais pas que

Des réunions d’équipes en vidéo, avec des outils comme Zoom largement démocratisé depuis le début de la crise. Cela vous permettra de recréer du lien et d’établir un contact visuel le plus proche d’une interaction en personne. N’hésitez cependant pas à alterner avec des appels classiques car le cadre vidéo n’est pas idéal pour tout le monde et peut créer à la longue une certaine forme de lassitude.

Pour des projets qui nécessitent une interaction en continue

L’outil Discord est la façon la plus simple de communiquer par voie orale que nous avons pu expérimenter. Nous l’utilisons également à la manière de « pause café virtuelle » pour échanger en équipes et recréer du lien.

#3 Adoptez la communication asynchrone

Vous ne pouvez pas être en réunion tout le temps avec votre équipe – et vous ne devriez pas non plus – alors mettez en place une communication asynchrone. Mais lorsque vous posez une question, ne vous attendez pas à une réponse immédiate.

Des outils comme Zest, Google Drive ou Dropbox Paper vous permettent une communication asynchrone avec votre équipe. Au lieu de réserver une réunion pour discuter d’un problème, pourquoi ne pas travailler ensemble sur un document partagé ? Vous pouvez demander une réponse, un commentaire ou encore faire des suggestions. Et tous les contributeurs ont accès simultanément aux mêmes informations. 

Ensemble, vous pouvez arriver à mener certains projets à bien, sans jamais avoir à organiser de réunion.

 #4 Documentez tout!

Commencez à tout enregistrer dans un endroit accessible par votre équipe. Nous utilisons Dropbox pour cela, mais même un dossier Google Drive fonctionnera.

Par exemple, dans certaines organisations ils enregistrent leurs réunions “ all hands “ et les diffusent sur une chaîne privée de Youtube pour garder un historique.


#5 S’amuser et renforcer les liens pour recréer l’ambiance de la machine à café

Cette période est stressante pour tout le monde. Faites preuve de patience et d’empathie et essayez de mettre en place des rituels amusants pour votre équipe. Un peu de légèreté fera du bien à tout le monde ! Profitez de ces opportunités pour construire et renforcer la relation avec votre équipe.

“Random coffee” sur Slack vous attribue des Buddy de pause café chaque jour ! Sur le même principe, les apéro visio en fin de journée sur Zoom pour se changer les idées, encore une fois largement démocratisé.

Chez Zest, on utilise aussi notre application pour suggérer de nouvelles idées!

 Et sur Dropbox Paper, c’est notre responsable Produit qui a mis en place un document pour partager des ressources pour faire du sport, se détendre, se cultiver… Chacun met à disposition ses idées pour se divertir en dehors des heures de travail !

Nous espérons que ces éléments pourront vous aider à gérer la crise plus sereinement et commencer à instaurer une culture du travail à distance sur le plus long terme si besoin.

« Plus de 300% de progression pour le téléchagement de certaines applications! »

D'après une étude, le nombre de téléchargements de l'application mobile de Microsoft Teams a bondi de 305 % uniquement en France durant la semaine du 8 mars dernier, quand ceux de l'application de visioconférence Zoom et de Google Hangouts Meet ont progressé de 155 % et 160 %.. De quoi donner des idées aux structures qui ne les auraient pas encore adoptés.

 Prenez soin de vous et de vos équipes.

Philippe Zinser, Happyculteur RH


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L'entreprise participative, collaborative, partagée, libérée, etc. Mais que ce cache t-il derrière ces titres?

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Et si on inversait la pyramide hiérarchique pour prendre les décisions au boulot ?

Difficile d’anticiper le résultat d’une décision... Mais on peut rendre l'issue la moins incertaine possible en suivant la réflexion de Luc Bretones, partisan de la distribution de l’autorité dans l’équipe.

Président de l’Institut G9+, un groupe de réflexion créé en 1995 dans le domaine du numérique, et ex-directeur innovation produits et services chez Orange, Luc Bretones milite en faveur de l’inversion de la pyramide hiérarchique dans le processus décisionnel. Sa réflexion : pourquoi une autorité éloignée prendrait-elle des décisions ayant une incidence sur des collaborateurs dont elle ne connaît pas à 100% le périmètre, les missions ou les habitudes de travail ? Une distribution de l’autorité comme leitmotiv managérial, avec ses avantages et ses limites à affronter, pour mieux les déjouer. Retour d’expérience avec le principal intéressé.

"Il n’y a pas une seule façon de prendre une bonne décision mais plusieurs. Sans pour autant que l’une soit meilleure que l’autre. On peut décider par intuition, à la majorité, par consensus et même à pile ou face… On se sert d’une méthode ou d’une autre en fonction de l’équipe et du moment. Quelle que soit la méthode pour laquelle on opte, le choix doit être établi de manière transparente et susciter l’engagement des collaborateurs pour être efficace.

>> A lire aussi - Bien-être au travail : et si on se libérait du modèle hiérarchique

J’ai été manager chez Orange pendant près de vingt ans, j’ai expérimenté toutes les méthodes et j’ai fini par inverser la pyramide hiérarchique en distribuant l’autorité dans l’équipe : chaque collaborateur a la possibilité de prendre à tout moment les décisions qu’il juge nécessaires pour lui. L’équipe n’est plus subordonnée à un manager, elle est redevable à un groupe, ce qui incite chacun à être plus attentif à son choix pour ne pas mettre en danger ses collègues. Dans ce processus inversé, beaucoup pratiquent la prise de décision par consentement. C’est-à-dire qu’ils soumettent leur proposition aux personnes concernées au premier chef, qui peuvent à leur tour y faire des objections, y apporter des améliorations.

Ce processus avance par itération jusqu’à ce que la proposition soit acceptable. L’application de cette approche à chaque décision évite les changements brusques, qui font perdre du temps et de l’argent à l’entreprise. Mais ce n’est pas une garantie de succès. J’y ai eu recours lorsqu’on cherchait à lancer de nouveaux produits, et, si certains ont été des réussites, par exemple le lancement d’une clé permettant de retrouver toute son offre télé sur un second téléviseur, d’autres étaient trop en avance sur leur temps, bien que plébiscités, tels les navigateurs Web sur l’écran de télévision, dont les utilisateurs ne se sont pas servis, jusqu’à l’arrivée des plateformes comme Netflix.

Apporter un regard extérieur

Bien souvent, les décisions prises par consensus nécessitent trop de temps puisqu’il faut convaincre toutes les parties intéressées, et n’importe qui ayant un droit de veto a le pouvoir de les bloquer. Certaines entreprises libérées ont créé leur propre processus décisionnel pour gagner en vitesse. L’agence de conseil Semawe a mis en place un trio composé d’un porteur de décision, d’un expert et d’un avis extérieur. C’est une démarche intéressante, car le regard extérieur apporte une touche de prudence ou au contraire un regain d’assurance. Tous leurs processus de prise de décision sont exposés sur une plateforme holaSpirit, adaptée à leur logique d’autorité distribuée.

Quand la boîte à idées est vide, il arrive que l’on se tourne vers une méthode plus extrême. Comme attendre que quelqu’un d’autre prenne la décision à notre place. Ou alors de décider à pile ou face… Une méthode qui peut paraître étonnante, mais des études scientifiques sur les choix pris au hasard font état de résultats qui ne sont pas si mauvais. C’est en tout cas un moyen de gagner du temps !

Droit à l’erreur

Personnellement, ma meilleure solution lorsque j’étais à sec a été le concours d’idées. En particulier à un moment où l’une de mes équipes de terrain était très mal notée par les clients. Celle-ci a été invitée à participer à un brainstorming. La solution la plus créative est venue d’un manager de terrain, qui n’aurait pas osé s’exprimer dans un autre contexte. Il avait constaté que, lorsqu’on répare la connexion Internet d’un client, les trois jours suivants sont décisifs pour savoir si l’intervention a fonctionné.

Il a proposé d’acheter des répondeurs et de munir les techniciens de cartes de visite qu’ils remettraient aux clients, en leur expliquant qu’il fallait laisser un message à ce numéro si leur connexion retombait en panne dans les trois jours. Le message serait immédiatement transmis au technicien, qui procéderait rapidement à une seconde intervention. Avec cette idée, on a devancé le service client de la concurrence ! Le client était heureux de revoir le même technicien, et ce dernier apprenait de ses propres erreurs.

>> A lire aussi - Un manager peut-il avouer à ses collaborateurs qu'il s'est trompé ?

Quoi qu’il en soit, il ne faut pas sous-estimer les décisions autocratiques, qui se révèlent parfois efficaces pour trancher en situation de crise, mais pas seulement. Je m’en suis servi pour imposer à mes équipes le lean start-up, une méthode agile internationale, adaptée aux projets innovants au commerce. Au lieu de susciter de la résistance, comme je l’avais imaginé, l’idée a été bien reçue ! Grâce à cette approche, les équipes ont appris le langage des startup et engagé des interactions entre elles.

En revanche, j’ai échoué avec d’autres décisions autoritaires, comme, par exemple, celle de se limiter aux déplacements en seconde classe pour baisser les coûts. Mes collaborateurs m’ont fait valoir plus tard que le mieux était de fixer un budget annuel de mobilité à chaque équipe. Etonnamment, les équipes préfèrent limiter le nombre de voyages plutôt que la classe. Il est vrai que les collaborateurs sont parfois amenés à voyager en urgence, lorsqu’il ne reste que des billets en première ! Par la suite, je les ai laissés gérer librement leur budget repas ainsi que leurs propres dotations en matériel (téléphone, etc.).

Des décisions qu’on croit bonnes mais qui ne le sont finalement pas, il y en a plein. Par exemple, lors d’une réorganisation, c’est en mettant en situation une personne que l’on peut savoir si elle est compétente dans son poste. Il m’est arrivé de confier des rôles de management à des experts (en développement informatique, en intervention terrain, etc.) et de commettre une double erreur. D’une part, ils n’étaient pas faits pour de telles responsabilités et, d’autre part, on a gâché leur expertise.

Penser que pour réussir sa carrière il faut devenir manager est un dogme qui, comme beaucoup d’autres (changer de poste tous les trois ans, etc.), nous amène à prendre de mauvaises décisions pour notre équipe. Il faut toujours appliquer le cas par cas sans oublier le droit à l’erreur. Bien que les écoles perpétuent le plus souvent un management traditionnel, il est important que les nouvelles générations se nourrissent du témoignage de leaders expérimentés, qui ont pu apprécier les bénéfices de l’inversion de la pyramide."

Biographie de Luc Bretones, président de Purpose for Good

1996 : diplôme d’ingénieur à l’Ecole centrale de Marseille
1998 : MBA à l’Essec Business School
2000-2019 : manager chez France Télécom Orange
2019 : président de l’Institut G9+
2019 : création de Purpose for Good, entreprise dans le domaine du conseil et de l’événementiel
2020 : auteur du livre L’Entreprise nouvelle génération (Eyrolles, parution le 14 mai) et organisateur du sommet du même nom

7 grands principes à retenir

Qui va prendre des bonnes décisions ? C’est nous !

  • "Parler des décisions à prendre avec les personnes concernées, c’est mieux ! La transparence est nécessaire pour qu’une décision soit acceptée par les équipes.

  • Distribuer l’autorité dans l’équipe, c’est mieux quand c’est possible. Chaque collaborateur devrait pouvoir prendre à tout moment les décisions qu’il juge nécessaires pour lui. Cela recentre l’engagement de l’équipe sur le collectif plutôt que sur un responsable hiérarchique.

  • La prise de décision par consentement évite beaucoup de dangers à l’entreprise : on soumet une proposition aux personnes concernées. Elles présentent leurs objections et on retravaille l’idée jusqu’à ce qu’elle soit jugée acceptable pour tous.

  • On peut s’inspirer du trio de décision mis sur pied par l’agence de conseil Semawe et solliciter un avis extérieur avant de trancher. Intéressant d’avoir un regard nouveau.

  • Penser à avoir recours au concours d’idées pour engager toute l’équipe.

  • Décider seul peut être efficace pour trancher en situation de crise. Néanmoins, il faut toujours appliquer le cas par cas.

  • Quand on s’est trompé, on l’admet ! Oui, le manager a le droit à l’erreur et doit apprendre à revenir vite sur ses choix lorsqu’ils se révèlent erronés."

Source : Capital avec management

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Bonne formation et belle journée,

Philippe Zinser

Happy-Culteur RH