patrimoine-RH

Webinaire gratuit le 21 février 2019 de 8h30 à 9h30 - Présentation de l'application Zest

L'application pour mesurer l'engagement et le bonheur de ses collaborateurs.

Comment améliorer la performance de vos équipes? Comment pousser la collaboration dans votre organisation? Découvrez Zest, une solution de management en temps réel conçue pour vous aider à booster l’épanouissement de vos employés.

Webinaire animé par Patrimoine-RH, distributeur officiel de Zest pour la Canada. Avec la participation de Guillaume Viry Co-fondateur de Zest.

Inscrivez-vous gratuitement à notre webinaire du 21 février 2019, de 8h30 à 9h30 : https://lnkd.in/eyEnxRf

Vous pouvez aussi essayer Zest gratuitement pendant 14 jours: https://zestmeup.com/fr

Pour en savoir davantage, cliquez ici: https://lnkd.in/eV_NSaN

Pssst!!!! Vous allez l'adorer!!!

Webinaire gratuit le 26 octobre 2018 de 9h à 10h - Présentation de l'application Zest

L'application pour mesurer l'engagement et le bonheur de ses collaborateurs.

Comment améliorer la performance de vos équipes? Comment pousser la collaboration dans votre organisation? Découvrez Zest, une solution de management en temps réel conçue pour vous aider à booster l’épanouissement de vos employés, au cours d’un webinaire animé par Christophe Bergeron, CEO & Co-fondateur de Zest

Inscrivez-vous gratuitement à notre webinaire du 26 octobre 2018, de 9h à 10h : https://lnkd.in/eyEnxRf

Vous pouvez aussi essayer Zest gratuitement pendant 14 jours: https://zestmeup.com/fr

Pour en savoir davantage, cliquez ici: https://lnkd.in/eV_NSaN

Pssst!!!! Vous allez l'adorer!!!

Webinaire gratuit le 28 juin 2018 de 12h à 13h Présentation de l'application Zest

L'application pour mesurer l'engagement et le bonheur de ses collaborateurs.

Gestion de vos priorités de vie et objectifs professionnels

Vous souhaitez être heureux?

Mais savez-vous ce qui vous rend réellement heureux?

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Beaucoup de personnes rêvent de gagner au loto! Mais peu joue! Nous pouvons donc dire sans nous tromper, qu'elles ont raison! Elles rêvent... Peut-être que celles qui jouent aussi...Mais, elles ont 100% plus de chance, malgré tout!

Et bien pour le bonheur, c'est un peu pareil!

Tout le monde veut-être heureux, mais combien d'entre-nous ont pris le temps de réfléchir à ce qui va concrètement les rendre heureux et contribuer à un bonheur durable?

Que vous soyez convaincu ou pas de la puissance de la visualisation, une chose est certaine, impossible d'atteindre un objectif sans le déterminer!

Connaissez-vous la fable si populaire intitulée "les gros cailloux" que nous avons rebaptisé "nos galets"

L'histoire

Lors d’un séminaire aux Etats-Unis, à la célèbre université de Harvard, un vieux professeur de philosophie fut sollicité pour tenir une conférence devant les plus hauts dirigeants de la planète.

Le thème en était le temps.

Ces hommes et ces femmes responsables du destin du monde étant très occupés, le professeur ne disposait que d’une heure pour dispenser son enseignement. Il se présenta devant cette illustre assemblée et la salua d’un sourire. Il scruta les visages lentement, un par un, puis prit la parole d’une voix douce qui contrastait avec l’attitude surmenée de son auditoire. Ses gestes posés et lents étaient autant d’inclinations à la sérénité.

Il se pencha et saisit, sous la table derrière laquelle il se tenait, un grand pot en verre transparent qu’il plaça avec précaution devant lui. Ensuite, il sortit, toujours de sous son bureau, une douzaine de galets gros comme des oranges, et les déposa un par un dans le récipient. Lorsque celui-ci fut rempli et qu’il fut impossible d’y ajouter un seul caillou, il leva doucement les yeux vers l’assistance et demanda :

 "le pot est-il plein ?"

Tous répondirent :

 "Oui."

Il ménagea son effet et reprit :

 "Vraiment ?"

Il s’inclina à nouveau et prit sous le pupitre un sac de graviers qu’il versa sur les galets. Il secoua légèrement le récipient. Et les graviers s’infiltrèrent entre les cailloux… jusqu’au fond.

Le professeur regarda son auditoire et demanda :

 "Le pot est-il plein, à présent?"

L’assemblée, perplexe, hésitait à répondre, lorsque quelqu’un lança :

 "Probablement pas !"

"Bien" opina le sage.

Toujours avec infiniment de précautions, il extirpa de sous son pupitre un seau de sable dont il vida le contenu sur les pierres. Le sable s’insinua entre les cailloux et les graviers.

Une nouvelle fois, il interrogea :

 "Le pot est-il plein ?"

"Non !" assénèrent les spectateurs.

Et comme chacun s’y attendait, il prit un pichet rempli d’eau qu’il déversa jusqu’à remplir complètement le vase initial.

 "Cette fois, dit-il, je crois que le pot est plein."

Et chacun acquiesça.

 "Quelle grande vérité nous enseigne cette expérience ?"

Songeant au thème du cours, la gestion du temps, l’un des dirigeants se risqua à répondre :

"Vous avez voulu nous démontrer que le temps est compressible et que même lorsque notre agenda est surchargé, il est toujours possible d’y ajouter des rendez-vous supplémentaires." 

Le maître sourit.

"La grande vérité que nous enseigne cette expérience est que si je n’avais pas mis les gros cailloux en premier dans le pot, je n’aurais pas pu les y faire entrer tous, ensuite."

Un profond silence accueillit ses paroles. Chacun prenant conscience de l’évidence de ces propos, sans toutefois en comprendre le sens.

Alors, prenez le temps de définir les galets de votre vie!

"Quels sont les galets de votre vie? reprit le maître. Quelles sont vos priorités absolues? En un mot, l’essentiel de votre existence? Votre famille? Votre santé? Vos amis? Réaliser vos rêves? Vous instruire? Défendre une cause? Prendre le temps? Etre heureux?

« La leçon à tirer de cette expérience est qu’il faut toujours privilégier l’essentiel, sinon nous risquons de passer à côté de notre existence. Si on donne priorité aux peccadilles (le gravier, le sable), notre vie n’ira pas à l’essentiel ! »

L’assemblée écoutait en silence ces phrases pleines de sagesse.

Signets - Vos galets 1.2.jpg

 " Alors, ajouta le vieux professeur, posez-vous chaque jour la question : quels sont les gros cailloux de ma vie ? Et placez-les en priorité dans votre pot. "

Et vous, quels sont les galets de votre vie? Ont-ils votre priorité?

N'oubliez pas vos objectifs de vie professionnels!

Posez-vous simplement ces 2 questions : Que voulez-vous réaliser? Qu'aimeriez-vous que les personnes avec qui vous travaillez disent de vous après votre départ? Personne agréable, serviable, engagée, positive,... Alors, agissez pour cela!

Ecrivez-les et faites-en des objectifs!

Au plaisir de vous offrir les vôtres.

Philippe

Happy-CulteurRH

Le Premier ministre du Québec, Philippe Couillard, s'intéresse au concept que nous développons dans les entreprises "la gestion par la confiance"!

Premier ministre du Québec - Philippe Couillard (photo du journal)

Le Premier ministre s'est rendu chez notre client Produits Métalliques Bussières à Saint-Henri-de-Lévis, pour découvrir comment une entreprise manufacturière fonctionne sans hiérarchie!

« Faites de vos employés des collaborateurs et agissez en conséquence! »
— Happy-Culteur RH

Depuis un an, nous accompagnons PMB (voir article) dans sa transformation à passer d'une entreprise au management pyramidal à une entreprise ou la confiance est le socle de toutes les décisions.

Plus besoin d'attendre un "ordre" pour agir! Les réflexions, les décisions et les relations se prennent entre les employés (que nous appelons maintenant collaborateurs), qui s'organisent entre eux pour donner le meilleur à leurs clients!

Nous sommes convaincus que l'Humain est de confiance dans 96% des cas, alors pourquoi mettre tant d'énergie et d'argent à vouloir le contrôler dans son quotidien?

« « Je vois ça pour la première fois de ma vie. D’ici un an ou deux, vous allez voir ça partout au Québec » »
— Premier ministre du Québec - Philippe Couillard

Dans l'article du journal de Montréal, aux côtés de la ministre responsable de la Chaudière-Appalaches, Dominique Vien, le Premier ministre a déclaré « Je vois ça pour la première fois de ma vie. D’ici un an ou deux, vous allez voir ça partout au Québec ».

Il y a trois ans, lorsque nous avons démarré Patrimoine-RH et que nous démarchions les entreprises Québécoises pour initier le mouvement, l'ouverture à ce type de management/gestion était assez "réduit". Aujourd'hui, nous sommes de plus en plus consulté à titre d'experts et nous accompagnons de plus en plus d'entreprises dans cette direction.

Oui, le changement est en marche et certaines entreprises/organisations se lancent dans ce beau projet, d'instaurer la confiance et de permettre à ses collaborateurs de s'épanouir au sein de leur organisation.

Ce mode de management est possible dans les entreprises publiques et privées, dans tous les secteurs d'activités, peu importe le pays. Cela existe déjà au sein d'administrations publiques dans plusieurs pays (Belgique, France, etc...), bientôt le Québec ?

Nous avons hâte d'aller présenter en détail le concept et notre méthodologie à une administration publique prochainement.

Lors de son déplacement, il a aussi abordé avec les chefs d'entreprises, leurs difficultés à recruter localement de la main-d'oeuvre qualifiée. Nous avons accompagné Steve Bussières en novembre dernier à Paris pour recruter 6 soudeurs qualifiés qui doivent arriver dans les semaines à venir, des solutions sont donc possibles (recrutement à l'international).

Lire les articles :

Journal de Montréal : https://www.journaldemontreal.com/2018/02/16/tournee-preelectorale-couillard-doute-de-la-reelection-du-caquiste-andre-spenard

TVA Nouvelleshttps://www.tvanouvelles.ca/2018/02/16/couillard-doute-de-la-reelection-dandre-spenard

La voix du Sud : https://www.lavoixdusud.com/philippe-couillard-tournee-bellechasse/

Passion FM : https://passion-fm.com/nouvelles/Philippe-Couillard-mise-sur-la-formation-et-le-recrutement-de-travailleurs-etrangers-2018-02-16-09-27-00-5692

« La gestion par la confiance dans les administrations publiques au Québec, c’est pour bientôt? »

Qu'en pensez-vous?

 

Philippe Zinser et Sabine Pouillion, Happy-Culteurs RH * (pour Rester Heureux*)

Agile tour Québec 2017 - Conférence "Chef écoutez-moi! sur le concept des entreprises libérées

Résultats du sondage "Ils en pensent quoi?"

Agile tour Québec 2017 - Conférence "Chef écoutez-moi!" sur le concept des entreprises libérées -  Patrimoine RH - Les conférenciers Sabine Pouillion et Philippe Zinser

Agile tour Québec 2017 - Conférence "Chef écoutez-moi!" sur le concept des entreprises libérées -  Patrimoine RH - Les conférenciers Sabine Pouillion et Philippe Zinser

Nous tenons à remercier l'ensemble des bénévoles pour l'organisation de cet événement qui a rassemblé plus de 1000 participants et 30 conférenciers.

« Bravo à tous les bénévoles! »

Ils nous ont noté

8,31 sur 10

Ils ont commenté :

"Belle animation. Entreprise du futur - Sujet très intéressant"

"Manque de théorie. Je ne sais toujours pas ce qu'est une entreprise libérée"

"Un peu trop court, on a pas eu le temps de poser des questions. L'entreprise libérée est en plein essort, cela pourrait être un domaine à par entière l'année prochaine"

"Conférenciers dynamiques amenant une vision différente de la gestion d'entreprise ou la confiance et la responsabilisation de chacun sont moteur. On prend conscience qu'il faut remettre du bon sens dans les organisations! J'ai adoré! "

"C'était excellent, la seule chose c'est que la présentation avait un volet interactif et nous ne pouvions voir les choix de réponses, car ils étaient dans le bas du PPT. Un podium et l'écran plus haut aurait rendu le tout parfait."

Encore là du contenu déjà vu des témoignages dans les entreprises. Par contre, j'ai aimé l'aspect jeu de cette présentation et le genre de gestion des entreprises qui ne sont pas de chez nous"

Très bien. J'aurais aimé, en intro, savoir ce qui caractérise une entreprise libérée, car on a rapidement été dans les exemples. La portion vidéo, j'aurais préféré plutôt en connaître plus sur les moyens appliquées à cette entreprise. Sinon le sujet est très bien et les conférenciers ont bien fait"

"Fabuleux je le recommande à tous"

"Très cool, présentateurs #1 (fluides, drôles, compétents) Trop de vidéo, laissé sur mon appétit dans le sens où j'aurais aimé avoir plus d'outils à rapporter à mon travail Bravo!!"

"Ils m'ont fait découvrir quelque chose que je ne connaissais pas. C'était engageant.  J'aurais aimé en savoir plus et leur parler après (c'est très positif).  La communication était bonne, je n'ai pas vu le temps passer"

"Bonne présentation. Les exemples présentés étaient intéressant. Par contre, beaucoup de contenu et on sentait que ça débordait un peu au niveau de la gestion du temps"

"Très intéressant"

"Conférenciers très engagés. par contre, on aurait pu parler de la contrepartie, des difficultés ou des enjeux de l'entreprise libérée"

"Intéressant, mais peu d'information sur le mise en pratique"

" Conférenciers très motivés et vrais orateurs doués, message clair et exemples concrets de réalisation, bravo !"

"Intéressant mais, c'était plus une vente de mentalité/produit et un tout ou rien qui devenais désagréable et qu'y démontrait un peu d'irréalisme face au multiple réalité de chaque entreprise dans différent domaine. Beaucoup de positif (seulement du positif) et aucun négatif. C'est impossible."

"J'ai adoré l'interaction entre les présentateurs et l'assistance et j'ai adoré le fait de voir entreprise près de nous qui sont en transformation"

 "Sujet très intéressant. Présentateurs dynamique. Bravo !"

"Ça ressemblait plus à un "pitch de vente" qu'un partage de connaissance..."

"bien! "

"Présentateurs dynamiques. Sujet intéressant. Exemples pertinents à l'appui des propos."

"Intéressant mais pas directement applicable à mon domaine."

"Concept très intéressant (même si semblait parfois utopique), mais les cas étaient bien. Le format "storytelling" de la présentation ainsi que les "jeux" ajoutaient beaucoup de dynamisme. Bravo!"
 

Merci à tous pour vos commentaires!

Au plaisir de vous revoir.

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Sabine Pouillion & Philippe Zinser

Happy-Culteurs RH

Patrimoine RH traverse l’Atlantique – Les entreprises se libèrent-elles de la même manière en France et au Québec?

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Nous sommes très heureux d’aller à la rencontre des entreprises Françaises sur le concept des entreprises libérées ou du travail auto-organisé!

Vision croisée sur le management par la confiance Canada-France – La liberté en entreprise est-elle déployable de la même manière selon la culture du pays?

Vous souhaitez venir échanger avec nous lors de nos ateliers et conférences :

Paris

Jeudi 23 nov. 2017 de 18:00 – 20:30 à l'ESSEC au Campus de La Défense – CNIT Atelier suivi d’un Cocktail-Réseautage - Places limitées.

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"Osez la confiance!" - Regards croisés sur la libération managériale en entreprise en France et au Québec

A l'invitation de l'Executive MBA de L'ESSEC, en partenariat avec Ethikonsulting.

Paris

Vendredi 24 nov. 2017 de 09:00 – 11:00 au (Le) LAB RH situé au 58 bis, rue de la Chaussée d'Antin – Conférence « Chef écoutez-moi! » sur le concept des entreprises libérées ou libératrices du plein potentiel! Places limitées.

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La conférence « Chef, écoutez-moi! » sur les entreprises libérées traverse l’Atlantique pour arriver à Paris

En partenariat avec le LAB RH, association 1901, qui promeut l’innovation RH sous toutes ses formes, grâce à ses membres. La force de l’écosystème collaboratif dans l’innovation RH.

Nantes

Mardi 28 nov. 2017 de 18:30 – 20:30 chez Lucca situé au 1-3 Rue Michel Columb  Conférence « Chef écoutez-moi! » sur le concept des entreprises libérées ou libératrices du plein potentiel! Places limitées.

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La conférence « Chef, écoutez-moi! » sur les entreprises libérées arrive à Nantes après son passage à Paris

En partenariat avec Lucca, concepteur de logiciels RH pour simplifier la gestion de vos collaborateurs.

Venez découvrir comment certaines entreprises ont radicalement changé leur méthode de management, comment elles ont introduit la confiance comme ligne de conduite de leur management!

Management : 10 leçons du bonheur en entreprise

Signe des temps, les services généraux, jadis méprisés des états-majors, se nomment aujourd’hui directions de l’environnement de travail, et Gilbert Blaise, le président de leur association professionnelle, l’Arseg, est partie prenante pour « l’amélioration du bien-être au travail ». Bureaux, ateliers : tout doit être repensé pour attirer des talents, les rendre heureux et les laisser s’épanouir pour gagner. « Les lignes bougent », constate Jacques Lecomte, auteur des Entreprises humanistes (éditions Les Arènes). Un ouvrage bourré d’expériences empiriques et d’études scientifiques qui prouvent que le bonheur et la bienveillance sont les clés de la performance.

Pour Isaac Getz, professeur à l’ESCP Europe et théoricien de la libération des entreprises, « chaque être humain est digne de confiance et a des dons ; et chaque salarié préfère s’autodiriger que d’être dirigé ». Trop de contrôles et d’organigrammes, pas assez de confiance et de liberté accordées aux salariés : voilà des explications au fait que seules 1 % des sociétés survivent après quarante ans sans être rachetée ou faire faillite. Il est temps de dynamiter le management pour y insuffler du bonheur.

1 Le lâcher-prise tu apprendras

Avis aux patrons. Voici l’histoire d’Alexandre Gérard qui prend la tête de Chronoflex. L’entreprise de dépannage de flexible hydraulique est seule sur son secteur. En dix ans, elle passe de 1 à 300 salariés avec des « véhicules d’intervention » partout en France, et des antennes dans les DOM-TOM et en Europe, le tout constituant le groupe inov-On. La croissance est exponentielle jusqu’en 2008. « La crise nous balaie. Nous perdons 34 % de chiffre d’affaires, raconte le « coordinateur » de Chronoflex et inov-On. Il faut supprimer 60 postes, ce qui laisse un traumatisme très fort. » Plus jamais ça. Le déclic, il l’a en rencontrant Jean-François Zobrist et Isaac Getz (lire ci-dessous). Dans son mode de direction, Alexandre Gérard comprend qu’il a fait deux erreurs : gérer son entreprise « pour les 3 % qui polluent » et pour lesquels on met en place des tas de protocoles ; et prendre les décisions seul, se privant de l’intelligence collective.
Il sait que rien ne bougera si lui et son équipe dirigeante ne changent pas. Pour libérer l’entreprise, il veut établir un projet collectif autour de quatre valeurs : la performance par le bonheur, l’amour du client, une équipe respectueuse et responsable, et l’ouverture d’esprit. Avec l’aide d’un coach, il apprend le lâcher-prise, et réalise son rêve : faire le tour du monde pendant un an avec sa famille au moment même où l’entreprise est à un tournant.
Une preuve de confiance faite à ses collaborateurs, intéressés aux résultats, et qui va porter ses fruits : la marge est multipliée par quatre et le chiffre d’affaires prend 15 % ! Depuis, l’entreprise est organisée par cercles pilotés par des « capitaines » cooptés pour trois ans. Les 25 chefs se regroupent pour prendre ensemble les décisions. Alexandre Gérard, lui, ne passe qu’un tiers de son temps dans l’opérationnel.

2 L’entreprise tu libéreras

L’auteur de Liberté & Cie (Flammarion) et professeur à l’ESCP Europe part d’un constat simple : l’entreprise traditionnelle, fondée sur le contrôle, ignore les besoins de salariés en confiance et en réalisation de soi. Par conséquent, ceux-ci se désengagent, et les sociétés sous-performent. Que faire pour changer les choses ? « Il ne faut pas une révolution, mais une transformation radicale de cet environnement pour que les salariés éprouvent du plaisir au travail et donnent, car ils en ont envie, le meilleur d’eux-mêmes. » En clair, les laisser s’autodiriger pour que le cercle devienne vertueux. Fini, les organigrammes et les contrôles. Le « leader libérateur », dont dépend 90 % de la réussite de la transformation qui s’applique à tout type d’entreprise, doit accompagner les managers à devenir des leaders, qui, sans autorité hiérarchique, sont au service de leur équipe, qui agit librement pour réaliser la vision commune de l’entreprise (servir ses clients, être le référent dans son secteur…). Les fonctions support comme les RH devront également s’adapter.

3 Des salariés tu feras des entrepreneurs

Entrepreneur et homme politique – il fut maire de Parthenay et député des Deux-Sèvres -, Michel Hervé considère que la démocratie ne doit pas s’arrêter aux portes de l’entreprise. Pour lui, les salariés doivent être leur propre chef, et doivent être considérés comme des « intra-entrepreneurs » égaux entre eux. Le rôle du patron dans cette organisation ? « Prendre soin et faire grandir chacun pour en faire des entrepreneurs. Mon job est d’aider ceux qui demandent de l’aide, de faire de la subsidiarité. Quand je n’ai plus rien à faire, c’est gagné », explique Michel Hervé, dont le groupe – spécialiste du génie climatique et des solutions intelligentes pour le logement – réalise 485 millions d’euros de chiffre d’affaires et emploie 2 800 salariés. Sa conviction ? « Un homme ne donne le meilleur de lui-même qu’à partir du moment où il prend conscience qu’on lui fait confiance. » Pilier du mouvement Entreprise et Progrès, Michel Hervé a cosigné avec Thibaud Brière Le Pouvoir au-delà du pouvoir. L’exigence de démocratie dans toute organisation (François Bourin Editeur).

4 La transparence tu instaureras

Le salaire du PDG de Thermador est connu de tous (270 000 euros en 2015). Jusque-là, rien d’étonnant : la société d’accessoires pour le chauffage et la sécurité sanitaire est cotée en Bourse depuis 1987. Mais Guillaume Robin a gardé l’esprit de son prédécesseur et fondateur du groupe, Guy Vincent, et fait publier, une fois par an lors d’une réunion générale, les salaires de… tout le monde.
« Cela évite de passer du temps à chercher combien gagne son collègue, sourit Guillaume Robin. Mais cette politique demande beaucoup de discipline aux managers au moment du recrutement. Ils doivent respecter une grande cohérence en ne promettant pas assez, ou trop. » Pour motiver les troupes, les salaires ont des parties variables significatives (20 % de la rémunération annuelle). « Cela permet de marquer les différences entre les filiales et les salariés », explique celui qui a pris les rênes du groupe il y a six ans. Plus globalement, chacune des onze filiales publie, tous les mois, son chiffre d’affaires, sa marge, ses frais et ses bénéfices. Autre spécificité : la DRH n’est pas centralisée, les ressources humaines étant gérées directement par les patrons des filiales.
Les actionnaires ne sont pas non plus considérés comme des grands méchants loups : dans une volonté de partage des bénéfices, sur 300 employés, 133 ont des parts en direct, et 95 % sont actionnaires indirects au travers d’un fonds. Tous savent combien vaut l’entreprise, puisqu’elle est cotée. Fin avril, c’était 355 millions d’euros. Près de 50 % de plus qu’il y a cinq ans.

5 La confiance tu partageras

Plus de pointeuses, plus de réunions – sauf s’il y a un problème, et elle doit toujours déboucher sur une solution, même temporaire et imparfaite -, plus de primes individuelles – mais des augmentations de salaires, de l’intéressement et de la participation -, pas de RH et une hiérarchie quasi inexistante. Il ne s’agit ni des techniques de management en vogue dans les startup de la Silicon Valley, ni du monde des Bisounours, mais de la façon de fonctionner, depuis les années 1980, de la fonderie Favi, nichée à Hallencourt, en Picardie. A l’origine de cette organisation, Jean-François Zobrist. Quand le métallurgiste prend les rênes de la société en 1983, il passe quatre mois à tourner dans l’usine. « Je n’ai vu que des conneries, plaisante ce « retraité » de 72 ans, qui anime désormais des conférences dans le monde entier. J’ai constaté que les ouvriers savaient régler et contrôler. J’ai supprimé les postes de contrôleurs. » La recette fonctionne.
L’entreprise est passée de 6 à 400 salariés, et réalise aujourd’hui près de 72 millions d’euros de chiffre d’affaires. « Dans ce système décentralisé, chaque unité de fabrication, autonome, travaille pour un client ou une famille de produits », explique Dominique Verlant, qui a succédé en 2008 à Jean-François Zobrist avec la même philosophie. Chacune des douze miniusines est composée de 20 à 30 opérateurs de fabrication, d’un leader – qui a été coopté par ses collègues -, et d’un parrain qualité. Ils gèrent les horaires et les congés en fonction de la charge de travail, et les leaders s’occupent eux-mêmes des achats et des commandes. Seul le bureau d’études a survécu comme fonction support. « C’est le bon ouvrier qui fait la bonne usine », conclut Jean-François Zobrist.

6 Les salariés tu feras grandir

Responsable de rayon, directeur de magasin, merchandiseur et responsable de communication chez B’twin, responsable RH, directeur régional, et maintenant DRH France. Voici, dans les grandes lignes, les seize ans du parcours de Nicolas Cabaret à Decathlon. Ce fou de football n’a pas étudié la communication ou le droit du travail, mais est le parfait exemple de ce que souhaite l’enseigne de sport pour ses 20 000 collaborateurs répartis dans 280 magasins. Tous commencent en bas de l’échelle et évoluent parmi les 300 postes très variés que compte l’entreprise. « Chaque collaborateur se voit attribuer très tôt des responsabilités, même s’il n’est pas encore formé. C’est ce qui fait grandir. On apprend en faisant », explique Nicolas Cabaret. Decathlon détecte ses talents au cours d’entretiens de développement et de décision mensuels, réalisés avec les managers ; prône le droit à l’erreur ; et mise sur la formation, par le biais de moniteurs maison envoyés en magasins et de stages au siège pour les postes à responsabilités.

7 Le dialogue tu encourageras

Le dialogue est sans cesse encouragé à Salti. Pour la troisième année, par exemple, une « semaine du bien-être » permet à chacun de tisser des liens de façon ludique hors hiérarchie. De façon plus classique, les 370 salariés pratiquent aussi l’entretien individuel. Sauf qu’ils n’en passent pas un par an, mais quatre ou cinq. Il y a l’entretien annuel, pendant lequel on parle stratégie, objectifs, évolution, et dont le compte rendu est transféré aux ressources humaines. Les trois ou quatre autres, appelés « entretiens plaisir/déplaisir », sont beaucoup plus informels et très courts. « L’idée est de se poser cinq à dix minutes, pas forcément autour d’un bureau, avec son N+1, pour se dire ce qui va et ce qui pèche ou prend trop d’énergie », explique Barbara Thesse, responsable RH du groupe spécialisé dans la location de matériel pour les professionnels. Le collaborateur propose des solutions pour améliorer la situation. La discussion ne remonte pas aux RH. La société, qui compte 32 agences en France, a pu constater les effets de la mise en place de cette méthode de management. « C’est quelque chose qui fait la différence, assure Barbara Thesse. Dans nos valeurs et nos projets, nous voulons être le meilleur employeur de la profession. Ces discussions nous donnent des pistes d’amélioration. Dans notre secteur, nous avons tous la même offre de produits, on fait la différence avec des collaborateurs bien dans leur peau. » Pour plus d’efficacité, Salti utilise l’outil d’autoévaluation Backfeed, qui permet aux salariés de répondre à un questionnaire en cochant des nuages ou des soleils pour donner leur état d’esprit à leur supérieur avant l’entretien. L’outil, utilisé pour les entretiens annuels, est en train d’être développé pour les rendez-vous plaisir/déplaisir.

8 La hiérarchie tu supprimeras

Quand la patronne de Posson Packaging a reçu la Légion d’honneur, en guise de discours, elle énuméra les prénoms de la centaine de salariés de la PME de Sablé-sur- Sarthe, pour les remercier un à un. Un peu démago, la PDG ? A l’écouter, pas vraiment : « Il y a quelques mois, nous avons investi 3 millions d’euros dans une machine. Ce sont ses utilisateurs directs ont fait les voyages d’études, l’audit, et qui l’ont choisie. Ensuite, on a payé. » Le management chez Posson (25 millions d’euros de chiffre d’affaires) est horizontal et structuré autour d’un réseau social interne accessible à tout moment, via des écrans. Une démocratie participative permanente instaurée il y a une dizaine d’années, qui a entraîné la disparition de l’organigramme et le départ des cadres. « Il n’y a plus de demandes non formulées ou de rétention d’information. Le pouvoir ne s’exerce que par le partage des connaissances », explique Sylvie Casenave-Péré, pour qui la pire des choses en entreprise est l’isolement.

9 La survie tu dépasseras

« Vivre ou survivre », chantait Daniel Balavoine en 1982. Pour le consultant et ancien publicitaire Aubry Pierens, auteur de Un regard peut tout changer (Salvator), cette alternative doit être au centre de nos existences, y compris comme manager ou salarié. Le secret du bonheur en entreprise ? Etre ailleurs que dans la survie, qui a deux acceptions : vivre plus tard, ou perdre avant la mort l’usage des facultés de la vie. Cette affaire de survie ou de vie est primordiale : « Demain, au bureau, en comité de direction, vous en ressentirez la pertinence ; elle vous apparaîtra sous-jacente aux orientations stratégiques qu’on vous demandera d’approuver », explique Pierens, pour qui ce questionnement permet de regarder le monde avec d’autres yeux. « Jaillissement et surabondance » doivent remplacer « la gestion des pertes »

10 Les handicapés tu accueilleras

Alors que nombre de sociétés paient l’amende plutôt que d’avoir à employer des handicapés, l’industriel Armor a comme ambition de faire passer leur proportion dans le personnel du seuil légal de 6 % à 10 %. « La personne qui a un handicap libère les autres de la peur de demander de l’aide. Cela crée de la solidarité et génère un esprit d’entreprise très fort », explique le patron, Hubert de Boisredon, un HEC passé par Rhodia, qui contribua jadis au développement du microcrédit en Amérique latine. Pour ce qu’il considère comme une « innovation sociétale à mettre au cœur de l’entreprise », il a travaillé avec Philippe Pozzo di Borgo, le héros du film Intouchable, à l’établissement de programmes d’insertion. Des formations au langage des signes sont, par exemple, en cours pour accueillir de nombreux sourds-muets. Pour Boisredon, il est indispensable d’« accueillir la fragilité au sein de l’entreprise, tant la présence de handicapés est une chance, pas un problème ». Un point de vue auquel souscrivent les 277 salariés actionnaires qui contrôlent le groupe au côté de ce manager humaniste, qui a pris en 2004 les rênes du fabricant de cartouches d’encre en difficulté. Aujourd’hui, Armor est devenu une pépite de l’industrie française, et réalise 80 % de ses 224 millions d’euros de chiffre d’affaires à l’international.

Auteurs : Chloé Dussapt et Pierre-Henri de Menthon

Repéré sur : www.challenges.fr

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